Les larmes aux yeux Laure hocha lentement la tête. Simon essaya d'encaisser le choc, mais la nouvelle fut trop dur pour lui. Il regarda une photo de la jeune et s'affaissa complétement, le regard dans le vide.
Cinq minutes passèrent ainsi, Laure en larme et Simon brisé, incapable de réflechir Des bruits de pas lourds pouvaient se faire entendre de temps à autre dans le couloir, mais aucun ne rentra dans leur cachette. Ce fut la jeune fille qui se remit en première. Elle inspira profondément et expira très lentement, une première fois. Une seconde fois, puis une troisième et dernière fois. Et enfin, elle repris contrôle de ses émotions. La tristesse était toujours la, comment ne pourait elle pas l'être ? Mais elle n'était plus aussi ecrasante.
- Simon il faut partir, dit elle d'un ton autoritaire. Si on reste, on va se faire avoir par ses choses. Je crois que les autres ont essayés de se baricader au dernier étage mais je doute qu'on puisse y arriver...
- Yann et Arthur m'attendent dans notre cachette de toute manière. Il faut que je retourne les voir, répondit Simon, qui se levait sans même le remarquer. Ils pourront peut être nous expliquer un peu mieux ce qu'il ce passe.
- Tu... Laure hésita avant de continuer, tu ne penses pas qu'ils aient put se faire transformer ?
- Certain, ils sont forcément dans la cachette, s'obstina Simon. Et aucune chance que ces choses ne la trouve, ils sont bien trop idiots. Par contre, pour arriver jusqu'à la il faut traverser ce charnier et retourné dans la forêt.
- Ok, hocha Laure de la tête. Suis moi, je nous amène jusqu'à la forêt !
Avant que Simon ne puisse répondre, elle se leva et entre ouvrit la porte pour observer le couloir. L'odeur pestilentiel la frappa de plein fouet, mais elle ne vit ni entendit aucune de ces horribles créatures. Rassurée, elle sortie de la chambre discrètement. Simon mit quelques secondes à réaliser que la jeune fille était vraiment partit. Une vague de solitude insuportable le traversa et il se mit à la poursuite de Laure.
Elle n'était pas partit de la ou il était arrivé, mais semblait ce diriger vers la cafeteria. Il réussi à la rattraper au moment ou elle arriva au premier tournant. Elle se retourna en colère, un doigt sur la bouche en signe de silence, bien que secretement, elle était soulagé qu'il l'ait rejoins. La voie était encore libre. Laure jubila devant sa chance et s'engouffra dans le couloir, cette fois Simon sur ses talons.
Malheureusement, leur chance ne fut que de courte durée. Alors qu'ils étaient au milieu du couloir, un grondement suivi de pas lourd ce fit entendre. Le silence était profond jusqu'à la, et le son se reverbéra dans le couloir. Impossible de savoir d'ou il venait. Terrorisé Laure fonça sans refléchir à travers la première porte qu'elle trouva et la referma une fois Simon passé. Le grondement ce fit plus féroce et les pas s'accelerèrent jusqu'à ce que le monstre frappe la porte de tout son poids. Celle-ci réussi à tenir, mais des fissures commençaient déjà à apparaître dans le bois.
D'un regard, elle observa la pièce ou ils étaient. Une simple chambre de petites cinquièmes, quatre lits en baldaquins et quatre bureaux avec quatre chaises. Rien qui ne puisse les aider contre l'énorme masse de muscles qui tambourinait à présent contre la porte. Pas le temps de réflechir. Elle attrapa les draps et les attacha bout à bout pour faire une corde et l'accrocha au bord du lit le plus proche de la fenêtre. Simon, quant à lui, baricadait la porte avec les bureaux et les chaises. Enfin Laure finit sa corde improvisée et la lança par la fenêtre.
Elle descendit aussitôt, mais à mit chemin elle entendit un craquement fatal. La porte avait laché. Elle redoubla de vitesse alors qu'une vague de culpabilité la traversait. Simon n'aurait jamais le temps de descendre lui aussi. Soudain une ombre passa à côté d'elle et s'écrasa par terre.
Plutôt que d'attendre la mort, Simon avait tout bonnement sauté. La chute n'était pas haute, ils n'étaient qu'au premier étage et le jeune garçon s'en tira avec de simples contusions et une collection de bleus toujours grandissante. Il se releva tant bien que mal et fut heureux de voir qu'il n'avait rien cassé. Il sursauta lorsque Laure attérit à côté de lui et lui lança un regard inquiet. Ils avaient réussient à sortir du batiment, mais ils étaient maintenant sans défence, au milieu de la cour. A la merci de tous les montres encore présent.
Un, deux... cinq. Le nombre de monstre présent était bien trop grand pour que les deux adolescents puisse espérer se battre, encore moins fuir. Comme pour achevé leur morale, la corde de draps tomba juste à côté d'eux, déchirée. Simon désepéré cria de rage alors que les colosses s'approchaient toujours plus près.
- Non, pas eux. Annonça clairement une voix que Simon reconnu. Ceux la sont pour moi.
C'était Valentin. Une des claymore ensanglantée en main, un petit sourire ironique au visage. Le voir ainsi au milieu du carnage mis Simon dans un état second. Laure quant à elle, était trop choqué pour parler. Ses yeux regardaient tour à tour Valentin et les monstres qui c'était arréter à son ordre.
- Comment... commença Simon. Pourquoi ? Qu'est-ce qui ce passe Valentin !?
- Oh, rien de très important. Répondit tranquillement son ami. J'ai juste eu une soudaine envie de tuer tout le monde, et ça fait teeeellement de bien de l'assouvir.
- Qui est tu et qu'a tu fait de mon ami !
- Simon ! S'énerva Valentin. Tu n'es pas sérieux la quand même ? C'est quoi ces clichés que tu me sors ! J'en attendais tellement plus de ta part. Une petite blague, un petit quelque chose d'ironique. Vraiment je suis déçu la.
Simon n'en croyait pas ses sens, il n'y avait aucun doute que c'était Valentin face à lui. Mais il était impossible que son ami soit responsable de se massacre, il refusait d'y croire !
- Bon, repris Valentin impatient. J'ai pas toute la nuit, y a encore une bonne partie de l'internat qui c'est enfermé au dernier étage et mes Grisards sont bien trop bêtes pour s'en occuper sans moi.
Voila ce qu'on va faire, je te laisse une chance de reprendre tes esprits. Va te cacher dans la forêt, essaye de retrouver Yann et Arthur... si tu y arrives. Dès que j'en ai fini la haut, je viendrais vous chercher. Ca marche ? Parfait ! Allez vous autre on y va.
Valentin rentra par la cafetéria et disparu de leur ligne de vue, rapidement suivi par les colosses. Laure et Simon se retrouvèrent dans un silence quasi-total, complétement abassourdis par ce qui venait de ce produire. L'odeur de la mort les rammena très vite à la réalité et ils fusèrent en direction de la forêt. Une fois à la lisière, Simon ce retourna pour s'assurer que les monstres étaient vraiment partis, mais c'était bien le cas. Et si Valentin disait vrai, il avait retrouvé Yann et Arthur.
Un frisson le traversa et il repris sa course en direction de leur cachette, Laure sur ses talons. La nuit commençait à s'installer, et la pénombre rendait la course pénible. L'atmosphère d'habitude si détendue de la forêt avait completement disparue avec le jour et le peu de moral qu'ils avaient encore se dissipa encore plus. Ils arrivèrent enfin devant l'entrée de la planque, complétement visible après le passage des petites créatures.
Simon se dépécha d'entrer, le cœur sur les lèvres. Les paroles de Valentin trottait dans sa tête et il s'imaginait déjà les corps de ses amis déchiquetés. Alors qu'il pénétrait dans la grotte, en proie à ses horribles pensées, il sentit quelque chose de froid contre sa gorge. Levant les yeux, il vit Yann le tenir à distance avec sa claymore.
Cinq minutes passèrent ainsi, Laure en larme et Simon brisé, incapable de réflechir Des bruits de pas lourds pouvaient se faire entendre de temps à autre dans le couloir, mais aucun ne rentra dans leur cachette. Ce fut la jeune fille qui se remit en première. Elle inspira profondément et expira très lentement, une première fois. Une seconde fois, puis une troisième et dernière fois. Et enfin, elle repris contrôle de ses émotions. La tristesse était toujours la, comment ne pourait elle pas l'être ? Mais elle n'était plus aussi ecrasante.
- Simon il faut partir, dit elle d'un ton autoritaire. Si on reste, on va se faire avoir par ses choses. Je crois que les autres ont essayés de se baricader au dernier étage mais je doute qu'on puisse y arriver...
- Yann et Arthur m'attendent dans notre cachette de toute manière. Il faut que je retourne les voir, répondit Simon, qui se levait sans même le remarquer. Ils pourront peut être nous expliquer un peu mieux ce qu'il ce passe.
- Tu... Laure hésita avant de continuer, tu ne penses pas qu'ils aient put se faire transformer ?
- Certain, ils sont forcément dans la cachette, s'obstina Simon. Et aucune chance que ces choses ne la trouve, ils sont bien trop idiots. Par contre, pour arriver jusqu'à la il faut traverser ce charnier et retourné dans la forêt.
- Ok, hocha Laure de la tête. Suis moi, je nous amène jusqu'à la forêt !
Avant que Simon ne puisse répondre, elle se leva et entre ouvrit la porte pour observer le couloir. L'odeur pestilentiel la frappa de plein fouet, mais elle ne vit ni entendit aucune de ces horribles créatures. Rassurée, elle sortie de la chambre discrètement. Simon mit quelques secondes à réaliser que la jeune fille était vraiment partit. Une vague de solitude insuportable le traversa et il se mit à la poursuite de Laure.
Elle n'était pas partit de la ou il était arrivé, mais semblait ce diriger vers la cafeteria. Il réussi à la rattraper au moment ou elle arriva au premier tournant. Elle se retourna en colère, un doigt sur la bouche en signe de silence, bien que secretement, elle était soulagé qu'il l'ait rejoins. La voie était encore libre. Laure jubila devant sa chance et s'engouffra dans le couloir, cette fois Simon sur ses talons.
Malheureusement, leur chance ne fut que de courte durée. Alors qu'ils étaient au milieu du couloir, un grondement suivi de pas lourd ce fit entendre. Le silence était profond jusqu'à la, et le son se reverbéra dans le couloir. Impossible de savoir d'ou il venait. Terrorisé Laure fonça sans refléchir à travers la première porte qu'elle trouva et la referma une fois Simon passé. Le grondement ce fit plus féroce et les pas s'accelerèrent jusqu'à ce que le monstre frappe la porte de tout son poids. Celle-ci réussi à tenir, mais des fissures commençaient déjà à apparaître dans le bois.
D'un regard, elle observa la pièce ou ils étaient. Une simple chambre de petites cinquièmes, quatre lits en baldaquins et quatre bureaux avec quatre chaises. Rien qui ne puisse les aider contre l'énorme masse de muscles qui tambourinait à présent contre la porte. Pas le temps de réflechir. Elle attrapa les draps et les attacha bout à bout pour faire une corde et l'accrocha au bord du lit le plus proche de la fenêtre. Simon, quant à lui, baricadait la porte avec les bureaux et les chaises. Enfin Laure finit sa corde improvisée et la lança par la fenêtre.
Elle descendit aussitôt, mais à mit chemin elle entendit un craquement fatal. La porte avait laché. Elle redoubla de vitesse alors qu'une vague de culpabilité la traversait. Simon n'aurait jamais le temps de descendre lui aussi. Soudain une ombre passa à côté d'elle et s'écrasa par terre.
Plutôt que d'attendre la mort, Simon avait tout bonnement sauté. La chute n'était pas haute, ils n'étaient qu'au premier étage et le jeune garçon s'en tira avec de simples contusions et une collection de bleus toujours grandissante. Il se releva tant bien que mal et fut heureux de voir qu'il n'avait rien cassé. Il sursauta lorsque Laure attérit à côté de lui et lui lança un regard inquiet. Ils avaient réussient à sortir du batiment, mais ils étaient maintenant sans défence, au milieu de la cour. A la merci de tous les montres encore présent.
Un, deux... cinq. Le nombre de monstre présent était bien trop grand pour que les deux adolescents puisse espérer se battre, encore moins fuir. Comme pour achevé leur morale, la corde de draps tomba juste à côté d'eux, déchirée. Simon désepéré cria de rage alors que les colosses s'approchaient toujours plus près.
- Non, pas eux. Annonça clairement une voix que Simon reconnu. Ceux la sont pour moi.
C'était Valentin. Une des claymore ensanglantée en main, un petit sourire ironique au visage. Le voir ainsi au milieu du carnage mis Simon dans un état second. Laure quant à elle, était trop choqué pour parler. Ses yeux regardaient tour à tour Valentin et les monstres qui c'était arréter à son ordre.
- Comment... commença Simon. Pourquoi ? Qu'est-ce qui ce passe Valentin !?
- Oh, rien de très important. Répondit tranquillement son ami. J'ai juste eu une soudaine envie de tuer tout le monde, et ça fait teeeellement de bien de l'assouvir.
- Qui est tu et qu'a tu fait de mon ami !
- Simon ! S'énerva Valentin. Tu n'es pas sérieux la quand même ? C'est quoi ces clichés que tu me sors ! J'en attendais tellement plus de ta part. Une petite blague, un petit quelque chose d'ironique. Vraiment je suis déçu la.
Simon n'en croyait pas ses sens, il n'y avait aucun doute que c'était Valentin face à lui. Mais il était impossible que son ami soit responsable de se massacre, il refusait d'y croire !
- Bon, repris Valentin impatient. J'ai pas toute la nuit, y a encore une bonne partie de l'internat qui c'est enfermé au dernier étage et mes Grisards sont bien trop bêtes pour s'en occuper sans moi.
Voila ce qu'on va faire, je te laisse une chance de reprendre tes esprits. Va te cacher dans la forêt, essaye de retrouver Yann et Arthur... si tu y arrives. Dès que j'en ai fini la haut, je viendrais vous chercher. Ca marche ? Parfait ! Allez vous autre on y va.
Valentin rentra par la cafetéria et disparu de leur ligne de vue, rapidement suivi par les colosses. Laure et Simon se retrouvèrent dans un silence quasi-total, complétement abassourdis par ce qui venait de ce produire. L'odeur de la mort les rammena très vite à la réalité et ils fusèrent en direction de la forêt. Une fois à la lisière, Simon ce retourna pour s'assurer que les monstres étaient vraiment partis, mais c'était bien le cas. Et si Valentin disait vrai, il avait retrouvé Yann et Arthur.
Un frisson le traversa et il repris sa course en direction de leur cachette, Laure sur ses talons. La nuit commençait à s'installer, et la pénombre rendait la course pénible. L'atmosphère d'habitude si détendue de la forêt avait completement disparue avec le jour et le peu de moral qu'ils avaient encore se dissipa encore plus. Ils arrivèrent enfin devant l'entrée de la planque, complétement visible après le passage des petites créatures.
Simon se dépécha d'entrer, le cœur sur les lèvres. Les paroles de Valentin trottait dans sa tête et il s'imaginait déjà les corps de ses amis déchiquetés. Alors qu'il pénétrait dans la grotte, en proie à ses horribles pensées, il sentit quelque chose de froid contre sa gorge. Levant les yeux, il vit Yann le tenir à distance avec sa claymore.