La puissance est trop grande

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    Nouveau chapitre 2

    Foxburrows
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    Message par Foxburrows Lun 22 Juin - 19:08

    Ok alors en écrivant je suis arrivé à un passage ou je trouvais que c'était mieux d'arreter le chapitre la quitte à le faire assez court (6 pages quand même). Donc c'est "la moitié" du chapitre que vous connaissez. Ca s'arrete juste avant la découverte de la cabane. Bref je vous laisse admirer !

    Chapitre 2
    Simon ouvrit les yeux lorsqu’un bruit strident lui perça les oreilles, rajoutant à la douleur sourde émanant de sa tempe. Les yeux toujours fermés, il se pencha pour éteindre son réveil, mais ne trouva que le vide. Il les ouvrit en se passant la main dans les cheveux et fut surpris de voir une gaze sur sa blessure. Presque autant qu'il fut surpris de voir le décor apocalyptique de sa chambre remplacé par celui presque trop blanc et lumineux de l'infirmerie.  
    Le bruit strident reprit soudainement alors que Simon essayait de remettre en ordre les événements de la veille. Deux choses lui parurent claires, le réveil qui sonnait n'était pas dans la pièce et se lever lui donnait la nausée. Se rasseyant sur le lit, il attendit que le malaise et le bruit disparaissent. Les autres lits de la pièce étaient vides, sauf pour un dans le fond où un pauvre petit sixième dormait, lui aussi une énorme bosse sur la tempe. Le bureau de l'infirmière était tout aussi délaissé et après cinq minutes d'attente Simon décida de retourner dans sa chambre laissant un mot expliquant qu'il était parti surpassant un frisson en se rappelant le dernier élève qui s'était mis à dos la soigneuse.
    Il traversa les couloirs tous étrangement vides, pas le moindre bruit se faisant entendre des chambres qu'il passait. Avec l'impression que quelque chose lui échappait Simon arriva dans sa chambre pour découvrir que le tremblement de terre avait réussi l'impossible, elle avait l'air encore moins rangée qu'avant. Son armoire tenait toujours debout, mais toutes ses possessions s'étaient entassées par terre. Heureusement, une couche de vêtements sales avait amorti le choc et rien ne s'était cassé. Les feuilles sur son bureau s'étaient envolées partout dans la chambre rajoutant une couche de plus cachant le sol. Le tout donnait plus l'impression qu'une tornade était passée par là qu'un séisme.
    Au moment où il entra le silence fut percé par son réveil caché quelque part sous les débris. Enjamber les monticules jonchant le sol tout en luttant contre la nausée omniprésente se révéla trop dur pour le garçon. Il s’effondra sur son lit frustré de ne pas avoir trouvé le réveil qui s'était tut pour le moment, attendant résigné la prochaine attaque de la machine. Il prit ce temps pour s'habiller et mettre un peu d'ordre dans sa chambre, rangeant les diverses montres que Yann lui avait offertes, regardant l'heure au passage :

    - Quinze minutes avant la fin du petit-déjeuner, réfléchi Simon retrouvant de sa bonne humeur. C'est bon. J'ai le temps !
    Le réveil repris de plus belle, mais cette fois Simon était près et sauta de tout son poids dessus mettant fin aux cris de la machine cette fois éternellement. Ce problème résolu, il partit prendre une douche rapide pour établir l'étendue des dégâts occasionnés par la chute. Enlevant le pansement, il se découvrit une grosse bosse et une petite coupure au niveau de la tempe ainsi que quelques bleus tournants déjà au jaune au niveau du bras sur lequel il était tombé. Beaucoup plus de peur que de mal au final. Il retourna dans sa chambre et commença à s'habiller quand il eut une épiphanie. Ce n'était pas un réveil qu'il avait entendu à l'infirmerie, mais la sonnerie du début des cours, 8h15 pas 7h15, enfin 8h25 maintenant ! Les cours avaient commencé depuis une demi-heure déjà, sans parler du petit-déjeuner. Tout devint clair, l’absence de bruit dans les couloirs et de monde, le sentiment de malaise. Tout en se grondant lui-même pour son manque d’esprit, il s'habilla aussi vite qu’il le put dans son état et ouvrit sa porte en prévision d'une course folle. Celle-ci s'arrêta beaucoup plus rapidement que prévu, immédiatement même lorsqu'il tomba tête la première sur Yann, le choc envoyant les deux adolescents au sol.

    - Toujours aussi hyperactif au réveil, souffla Yann en se relevant, je me demande pourquoi t'as autant de mal à te lever alors que t'as autant d'énergie une fois debout.
    - Pour une fois, ce n'est pas de ma faute ! Je me suis cogné la tête lors du tremblement de terre. S'exclama Simon en révélant la bosse cachée sous une mèche rebelle.
    - Oui, l’infirmière me l’as dit, toujours la bonne excuse, rigola Yann. Il reste plus qu'à aller chercher Arthur, il n’était pas là non plus.
    - Et donc les profs t'ont demandé de venir nous traîner en cours par les pieds ? Ils auraient pu le faire eux même, je suis un peu déçu quand même.
    - Venir te réveiller pour t'emmener en cours ? Je ne suis pas suicidaire merci. Non, ils ont annulé les cours à cause du séisme de cette nuit. Ils viennent de nous expliquer que c'est dangereux d'être dans les salles de cours, apparemment il y a des fissures un peu partout sur les murs. On a donc toute la journée libre, on a même le droit d'aller en ville !
    - Sérieux, c'est génial ! Et Valentin, il est où ?
    - Quoi Valentin, dit ce dernier en arrivant dans le couloir. Il n'a pas le droit d'aller aux toilettes Valentin ?
    - Qu'est-ce qui t'arrive ? Demanda Simon perplexe.
    - Devine qui a parié le dessert de ce midi et de ce soir sur ton arrivée ? Répondit Yann avec un grand sourire.
    - Je continue de dire que sans cette blessure, il serait venu à l’heure cette fois. T’as juste eu de la chance.

    Les trois garçons continuèrent à se disputer en marchant et arrivèrent bientôt devant la chambre de leur ami. Simon s'avança pour frapper à la porte et s'étala de tout son long quand elle s'ouvrit à l'instant où il donna son coup.
    - Toujours aussi hyperactif au réveil hein ? Rigola Arthur sur le seuil.
    - Faudrait changer de disque, vous me chantez tous la même chanson.
    - Pourquoi tu n'es pas venu en cours ce matin ? Demanda Yann en marchant sur Simon.
    - Avec un séisme comme celui d'hier ? Aucune chance qu'on ait cours ce matin, répondit Arthur en haussant des épaules. J'ai préféré chercher les origines d'un tel choc. Normalement, c'est impossible une chose pareille à Bordeaux.
    - Pourquoi ça serait impossible ? Grommela Valentin en marchant à son tour sur Simon qui essayait toujours de se relever.  
    - Avec tous les devoirs supplémentaires que te donne Mme Jacquot. On pourrait penser que tu serais un expert en tectonique des plaques mon pauvre. Le taquina Yann.
    - Qui t'as dit qu'elle me donnait des cours de danse, réagit violemment Valentin. Puis voyant qu'Arthur n'avait pas compris sa blague, il reprit. Ok, dis-moi alors, pourquoi ce n'est pas possible et donc pourquoi c'est arrivé. Renseigne-nous professeur Labatte !
    - Et bien, je vais te prendre au sérieux cette fois, dit Arthur d'un ton hautain. Comme tu devrais le savoir la croûte extérieure de la Terre est composé de plaques qui bougent et quand elles frottent les unes contre les autres cela créés des tremblements de terre.
    - Plus exactement, je dirais même qu'il y a trois types de, commença Valentin tout fier de connaître cette partie de la leçon par cœur.
    - Pas important, le coupa Arthur avec un balayement de la main replongeant Valentin dans sa bouderie. Par contre, ce qui est important, c'est que plus on est proche d'une intersection de plaques plus il y a risques de séisme et ici, on n'est pas loin du milieu de la plaque et donc aucun risque de séisme de cette taille !
    - Alors c'était quoi hier si ce n'était pas un séisme ? Demanda triomphalement Simon ayant enfin réussi à se relever.
    - De ce que j'ai pu trouver pour l'instant, on ne sait pas.
    - Comment on ne peut pas savoir, demanda Yann dubitatif. La géologie ne détient plus autant de secrets que ça pour les scientifiques normalement. Un séisme sur Bordeaux, ça doit bien pouvoir s'expliquer.
    - Sur Bordeaux, oui. Annonça Arthur qui s'était bien gardé de révéler cette information pour la fin. Mais un séisme de même amplitude qui frappe partout dans le monde à la fois, non.
    - Attends, le monde ? Questionna Yann de moins en moins amusé par la blague qui traînait en longueur. Tu n'exagères pas un peu là ?
    - Non, répliqua Arthur surexcité en montrant son écran d'ordinateur à Yann. Regarde ça, tous les sismographes du monde ont capté un séisme de même amplitude exactement au même moment, c'est le gros buzz du moment.
    Avant que Yann ne puisse répondre Valentin coupa court à la conversation.

    - Bon les intellos, ce n'est pas tout, mais on a mieux à faire que jacasser comme des vielles pies autour d'un ordinateur dans une salle mal éclairée non ?
    - Je suis d'accord, rajouta Simon en levant la main en approbation. Je dirais même plus c'est l'occasion rêvée d'améliorer un peu notre Terrier.
    - De un, il n'y a que toi qui l'appelles comme ça Simon et désolé, mais le nom ne prend pas. Répondit Yann. De deux, vous n'avez pas tort. Aller viens Arthur, on va en profiter pour mettre un toit et un canapé, s'il y a quelqu'un qui devrait être excité par cette nouvelle, c'est bien toi !
    - Ok, mais c'est bien parce que je n'ai pas envie de passer le reste de l'année à m'asseoir sur ce tronc pourrissant.
    Ils commencèrent par aller observer les dégâts que le séisme avait eu sur le trou et le passage y menant. Ce qu’ils trouvèrent ne fut pas à leur goût. Le chemin qu'ils avaient débroussaillé avait été complètement détruit. Des branches mortes recouvertes de ronces jonchaient le sol, leur bloquant le passage et révélant partiellement le trou. Mettant les mains à la pâte, ils découvrirent très vite que les ronces n’abandonneraient pas la partie sans se battre. Après une demi-heure, leurs bras étaient couverts d’entailles, mais leur entreprise ne semblait pas avoir avancé.

    - Voilà ce que je propose. Déclara soudain Simon, la sueur commençant à picoter désagréablement ses plaies. Deux d'entre nous restent s’acharner ici, après avoir trouvé de quoi s'équiper contre ces horreurs. Le garde-champêtre doit bien avoir des outils qu'il peut nous passer. Les deux autres partent en ville chercher tout ce qu'il faut pour que notre cabane devienne une vraie maison bien confortable.
    - Moi, je reste, annonça Valentin aux prises avec une plante particulièrement tenace. Ces ronces m'ont fait saigner, maintenant je vais les exterminer jusqu'aux dernières. Peut-être que j'en laisserais une survivre, qu’elle raconte à ses sœurs ce qui arrive quand on s'en prend à moi !  
    - Ok monsieur le psychopathe, répondit Arthur. Personnellement, je n'ai ni envie de passer du temps avec toi armé dans cet état et je n’ai pas l'envie de me venger. Je pense que je vais plutôt aller en ville. De toute façon, vous n'avez aucun sens de la décoration. On ne peut pas vous faire confiance.
    - Comme tu veux Simon, dit Yann tandis que Valentin réussissait enfin à défaire son adversaire avec un râle victorieux. Mais je pense que mes muscles seront plus utiles à aider ce frêle Arthur qu'un Valentin en rage. Ca ne te dérange pas de rester ici ?
    - Non ça va, j'aime bien ce nouveau Valentin moi.
    Ils rentrèrent désinfecter leurs plaies puis se se séparèrent. Arthur et Yann prirent la direction de la ville tandis que Simon et Valentin partirent à la recherche du garde champêtre. Sa loge étant vide, les deux garçons commencèrent à vagabonder à travers le collège regardant les dégâts occasionnés par le séisme. Mais au détour d’un couloir, alors qu’ils étaient perdus dans une discussion passionnante sur comment mieux couper les ronces, ils tombèrent nez à nez (surtout Valentin) avec Marie et Laure. Simon figea sur place, mais heureusement pour lui Valentin remarqua la situation et désireux de se défouler, s’empressa de l’empirer :
    - Marie, Laure ! Qu'est-ce que vous faites encore là ? Demanda-t-il, un grand sourire sur son visage destiné plus à Simon qu’aux filles.
    - On a eu le droit de sortir la semaine dernière. Lui rappela Laure. Et puis on a l’internat pour nous toutes seules pour la première fois, ça c’est bien plus rare ! Et vous ?
    - On cherche le garde champêtre, le séisme à bien ravager la forêt et il y a un coin qu'on voudrait débroussailler. Répondit Valentin avant de se tourner vers Simon. Tu n'as pas l’air bien, t’es tout pale qu’est-ce qui t’arrive ?
    - Non… je… hum, tout va bien. Réussit à bafouiller Simon en reprenant la couleur écarlate qui lui allait si bien. Juste les bras qui me font un peu mal.
    - Donc vous allez rester ici toute la journée ? Le coupa Valentin mettant fin aux souffrances de son ami, se tournant vers Marie.
    Celle-ci ne répondit même pas, elle se contenta de rivaliser en couleur avec Simon et de hocher la tête. Laure roula les yeux avant de la tirer par le bras :
    - Bon, on y va, on compte bien profiter de cette aubaine autant que possible ! On a croiser Mr Bosquet il n'y à pas dix minutes à l'orée de la forêt, il recherchais un groupe de cinquième qui ont essayé de profiter de la situation.
    Les deux garçons descendirent tranquillement en direction de la cour tandis que les filles partirent  vagabonder dans les couloirs, mais dès qu’elles furent hors de vue Simon essaya de sauter sur Valentin. Ce dernier avait prévu le coup et réussit à éviter l’assaut frontal en faisant un pas de côté qui l’amena dans un couloir adjacent. Par contre, il n’avait pas prévu la présence de Mr Trombes accompagné de Mme Carles et son esquive l’avait amené à pousser cette dernière la faisant presque tomber.

    - Je suis désolé Mme Carles. Dit-il l’air mortifié. Nous étions juste en train de…

    Il s'arrêta de parler en regardant autour de lui. Simon avait disparu.

    - Et bien, je suis heureux de vous voir aussi actif Mr Banquiet, rigola Mr Trombes. J’aimerais bien voir autant d’entrain de votre part lors de mes cours.
    - Je ne vous demanderai pas ce que vous faisiez. Coupa froidement Mme Carles en refaisant son chignon. Apparemment, elle n’avait pas trouvé la scène aussi amusante. Mais sachez ceci si nous vous retrouvons à faire des acrobaties dans les couloirs encore une fois aujourd’hui, je pense que nous vous reverrons demain après les cours pour vous apprendre à mieux canaliser cette énergie.
    - Oui madame. Répondit Valentin  prenant son meilleur air de chien battu. Donc les cours reprennent demain ?
    - Évidemment ! Vous ne pensiez quand même pas avoir une semaine entière de liberté quand même ? Dit-elle d'un ton indigné. Les dégâts ont été minimes et la structure est solide aucun risque qu'elle ne soit endommagée.
    - On pourrait presque reprendre les cours aujourd’hui. Renchérit Mr Trombes avec un clin d’œil. Mais bon, vous avez de la chance, nous sommes miséricordieux. Et puis il serait impossible d’espérer tous vous attraper.  
    Ils le laissèrent partir après ça. Simon fit son apparition quelques secondes plus tard et Valentin s’apprêta à lui dire le fond de sa pensée, mais son ami l’arrêta en posant sa main sur son épaule de manière cérémonieuse :

    - Maintenant, on est quitte.
    Après cela ils trouvèrent rapidement le garde-champêtre, mais même sans les indications de Laure ils auraient eu du mal à le rater. Il avait réussi à trouver le groupe d'échappés et son sermon s'entendait depuis le couloir où ils était. Après cinq bonnes minutes, il les laissa partir des éclairs toujours dans les yeux. Prenant leur courage à deux mains, les deux adolescents firent leur requette  À la place il leur donna des gants et bottes en plastique dur pour mieux se protéger. Enfin prêts ils retournèrent affronter leurs ennemies et cette fois l'avantage fut leur. Pourtant, les travaux avancèrent lentement et à la pause déjeuner, ils partirent retrouver leurs amis à la cantine.
    - Alors les agriculteurs, ça avance bien ?

    Yann et Arthur avait un air mystérieux et un grand sourire quand ils s’assirent à côté de leurs amis.

    - Jardinier s'il te plaît, le repris Valentin. Ce n'est pas la même chose.
    - On n'aura pas fini tout de suite. L'ignora Simon. Les ronces sont tenaces et il ne faut pas non plus révéler l'entrée, ce n'est pas facile. En plus des débris bloque un peu le trou va falloir les enlever aussi. Mais on devrait avoir fini pour le goûter.
    - Ok, on devrait avoir fini à peu près en même temps de notre côté. Répondit Yann en faisant un clin d’œil à Arthur qui n'avait pas quitté son sourire béat. On ne vous dit rien pour l'instant mais ça va être génial ça on vous le promet.
    Animés par la curiosité Valentin et Simon bombardèrent leurs amis de questions mais ces derniers restèrent muets comme des carpes. Même la vue de ces deux grands gaillards entrain de s'esclaffer comme des petites sixièmes ne réussit pas à détourner les deux garçons de leur curiosité. Malgré tous leurs efforts ils repartirent à la fin du déjeuner le ventre bien rempli mais d'humeur accablante. Ils se remirent au travail entraînés par leur colère et deux heures plus tard un chemin à peu près camouflé menait jusqu'au trou, qui restait à moitié bloqué.
    Vérifiant une dernière fois que l'entrée était bien invisible à toute personne ne connaissant pas sa présence, ils se mirent à l'examiner. Le mur de pierres était vieux et couvert de lierres. Par endroits des morceaux tombaient en ruines mais les fondations étaient solides et le garde-champêtre faisait le tour du mur tout les mois réparant les parties dangereuses et s'occasionnant à arracher les plantes grimpantes. C'était là la seule crainte qu'avaient les garçons car leur accès à la liberté n'était protéger que par une couche de végétation particulièrement dense.

    Ils l'avaient découvert lors d'une des parties de cache-cache gigantesque que le pensionnat organisait chaque année dans la forêt. Alors en troisième, les trois amis (car Arthur n'avait pas encore rejoint l'internat) avaient décidés de ce cacher ensemble. C'était Yann qui l'avait trouvé, soit disant en passant sa main dessus mais Simon le soupçonnait d'être tombé à travers. Ils avaient traversé l'épais rideau de lierre et c'étaient retrouvé dans une calvitie du mur qui menait à des petites catacombes. Les pierres étaient tombés dans le tunnel et la végétation qui était déjà la depuis des années avait gardé la forme et même des petits morceaux du mur, donnant l'illusion que le rempart était toujours intact. Armé d'une lampe de poche ils avaient suivit le passage sombre et humide sur une centaine de mètres, hésitant à repartirent à chaque pas. Heureusement leur curiosité l'emporta sur leurs peurs et finalement ils arrivèrent devant une vieille trappe en bois recouverte de champignons. Avec un peu d'effort et de volonté ils avaient réussi à la forcer, et c'étaient retrouvés aveuglés par une explosion de lumière. Ils sortirent un part et découvrirent à leur terrible regret qu'ils étaient encore dans la forêt. Jusqu'à ce qu'ils retrouvent le mur qui se trouvait une cinquantaine de mètres plus loin. Ils étaient à l’extérieur.
    Craignant de perdre ce trésor des plus précieux ils s'étaient précipités dans le tunnel pour rentré dans l'internat. De derrière le mur de lierre ils pouvaient voir tout ce qu'y ce passait sans être vu et, attendant le bon moment ils réussirent à sortirent sans être vu tout en remportant le jeu. Pendant des semaines des jaloux avaient voulu savoir où ils étaient allés. Malgré une envie terrible d'y retourner aussi tôt que possible afin d'explorer le reste du tunnel, les adolescents avaient réussi à se ronger les freins pendant quelques semaines, le temps pour que même les plus curieux abandonnent. En y retournant ils avaient découvert un certain nombre de choses ; d'abord personne ne l'avait trouvé et cela fut un soulagement. Ensuite l'autre partie du tunnel semblait ce dirigé vers l'internat, sûrement une vieille sortie secrète de la prison pour les gardes au-cas-ou mais était effondré à peine quelques mètres plus loin. C'était d'ailleurs cet effondrement qui avait mis à jour le passage. Enfin et surtout, la liberté était à leur goût.
    Le séisme avait fait tombé quelques pierres qui bloquaient l'entrée mais ne semblait pas avoir endommagé le tunnel. Quelques pierres de plus avaient commencées à devenir lâches autour du trou et les garçons furent forcés de les enlever. Tout compte fait le trou était maintenant deux fois plus large mais le lierre avait lui aussi grandi et camouflait toujours le trou dans sa totalité. Ils commencèrent à déblayer les débris dans le tunnel quand Arthur arriva pour les aider, les travaux de l'autre côté ayant apparemment progressé plus vite que prévu. À trois, ils réussirent rapidement à bouger les pierres et les disperser le long du mur de manière à ce que personne ne puisse ce douter de leur provenance.
    Vint ensuite le moment de choisir qui entre Simon et Valentin passerais en premier pour voir la nouvelle cabane. Après un débat échauffé ils décidèrent de régler cela avec un jeu de chance rapide. L'escalier menant à l'extérieur avait moisit depuis les années qu'ils l'utilisaient et Simon dut se hisser d'un coup sec à la surface. Il retomba doucement sur l'herbe, plus verte, de la forêt extérieure et s'assurant de ne pas mettre de tâches sur son uniforme se leva. Aussitôt il se mit à la recherche de la nouvelle cabane et  resta bras ballants et bouche bée devant le spectacle qui lui était offert. Pendant des années ils avaient accumulés des livres, des petits meubles et des jeux en tout genre dans leur base, ils avaient marqués les arbres autour afin de ne jamais être oublié et pour que quiconque d'assez chanceux trouve le chemin sache qu'il n'avait pas été le premier. Avec des bouts de ficelles ils avaient réussi à étendre une bâche au dessus de leurs têtes pour se protéger des accalmies du temps et avaient même réussi à installer un piège grâce à une souche qu'ils avaient installé dans un arbre proche au cas ou Florien trouverait leur cachette. Ils avaient, des années durant, sué pour construire une base qui désormais n’existait plus.
    Enfin pas exactement. Ce n’est pas comme si Florian et ses amis l’avaient trouvé et s’étaient amusés à la détruire, non. C’était plus comme si elle n’avait jamais existé, car si elle avait belle et bien existé, elle se serait trouvée à l’intérieur de la petite bâtisse qui avait pris sa place et ça n’aurait donc pas été leur base.  

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    Message par Nelladan Mar 23 Juin - 13:07


    Après cela ils trouvèrent rapidement le garde-champêtre, mais même sans les indications de Laure ils auraient eu du mal à le rater. Il avait réussi à trouver le groupe d'échappés et son sermon.
    C'est qui le groupe d'échappés ?

    c'étaient retrouvé dans une calvitie du mur.
    Hein ?

    Les autres lits de la pièce étaient vides, sauf pour un dans le fond où un pauvre petit
    a l'exception de celui du fond où un pauvre etc..

    Une suggestion ! Au lieu de demander des outils au garde champêtre, pourquoi ne pas faire en sorte que les personnages imaginent un stratagème pour les lui dérober ? En plus ces outils pourraient être utiles dans une invasion de zombies.

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    Message par Milamber Jeu 2 Juil - 14:44

    Le bureau de l'infirmière était tout aussi délaissé et après cinq minutes d'attente Simon décida de retourner dans sa chambre laissant un mot expliquant qu'il était parti surpassant un frisson en se rappelant le dernier élève qui s'était mis à dos la soigneuse.

    Trop long, mettre un point après "parti" et faire une autre phrase.

    le séisme à bien ravager
    : ravagé

    leur accès à la liberté n'était protéger
    : protégé

    sûrement une vieille sortie secrète de la prison pour les gardes au-cas-ou
    : impossible, ça n'est pas réaliste




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