La puissance est trop grande

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    Nouveau chapitre 3

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    Message par Foxburrows Mer 9 Sep - 15:40

    Chapitre 3 - La partie entièrement revu
    Chapitre 3
    Le bâtiment n’était pas très grand, le plafond devait à peine atteindre les deux mètres de haut et il n’y avait ni étage ni fenêtres. Les murs semblaient fait de torchis, d'apparence rugueuse et de couleur marron, mais au toucher on pouvait sentir que le matériel était bien plus solide. La porte était en bois et de simple facture, la poignée une simple clenche en métal mal forgé. Pourtant à ce moment, pour ce garçon c'était comme si la muraille de Chine elle même était tombée sur sa cabane. Valentin le rejoignit rapidement et tira une tête représentant parfaitement la folie tandis que Arthur dans sa hâte de voir leurs réactions avait raté son saut et s'était étalé dans l'herbe.

    - Mais… commença Valentin.
    - C'est pas... Tenta de continuer Simon.
    - On entre ? Proposa Arthur tout fier de l'effet.

    Il poussa Simon en avant et le força à entrer dans la maison. Ce dernier pénétra dans la bâtisse comme l'aurait fait un voleur inexpérimenté lors de son premier cambriolage. Discret et attentif à tous les détails, mais tellement nerveux que le moindre bruit le ferait sursauter. Scrutant la pièce d'un coup d'oeil rapide, il fit un bond en arrière en entendant un bruit à côté de lui.
    L'éméteur de se bruit n'était autre que Yann qui était en pleine observation de quelque chose que Simon n'arrivait pas à voir. Il ne les avaient pas entendu arriver et avait sursauter en criant instinctivement les pires jurons qu'il connaissait. Rapidement ses cris furent recouvert par un autre bruit encore plus sonore, le rire déchaîné d'Arthur qui se roulait dans l'herbe les mains sur le côtes.
    - Je te hais Arthur, souffla Yann. Je pensais avoir au moins une bonne heure devant moi encore, il n'est que...

    Il porta un coup d’œil rapide à sa montre.

    - Déjà 15h30 le temps passe trop vite.
    Voyant que son ami ne s’arrêtait pas de rire le rouge lui monta et il lui sauta dessus. Arthur le souffle court réagit trop tard et Yann réussi à enrouler une main autour de son cou avant qu'il ne commence à se défendre. Pendant que les deux garçons continuait de se battre, Simon fit le tour de la salle.

    La seule lumière éclairant la pièce était celle passant par la porte. Elle éclairait toute la pièce de manière chaotique, les rayons du soleil se perdant dans les branches des arbres au-dessus donnant l'impression que la nuit pouvait tomber à tout moment. Laissant son regard vagabonder il remarqua tout d'abord l'autel gigantesque qui trônait au milieu de la pièce. De la forme d'un cube, ses bords donnait l'impression d'être aussi aiguisés que des couteaux de cuisines. Encore plus troublant était sa couleur, si on peut ainsi dire. Elle était d’un noir parfait, tellement intense qu'il semblait aspirer toute la lumière de la pièce tel un trou noir. Alors qu'il commençait à s’y intéresser de plus prêt un bruit métallique le fit se retourner. Juste à côté de la porte, la ou Yann se tenait quand il était entré il y avait un râtelier d’armes. Rempli d’énormes épées.
    - Des claymores annonça même Valentin fasciné qui en avait pris une. Et ça à l'air d'être des vraies. Dans les magasins pour touristes elles sont toujours toutes belles et scintillantes, la elles ont été forgées dans un métal rugueux et laid mais beaucoup plus solide. Des vraies comme celles qui ont amené la mort pendant des siècles, des siècles. Des faucheuses de vie qui n’ont aucune autre fonction que la destruction aussi simple que ça.
    Simon lança un regard surpris à son ami.
    - Et bien tu as l'air de t'y connaître !
    - J'avais fait un exposé sur ça en troisième pour la sortie au Puy du Fou, répondit Valentin rougissant légèrement. Il y a des choses qui reste.
    Alors que Valentin commençait à faire quelques moulinets avec son arme, vérifiant son équilibre, sa droiture et tout simplement s'amusant avec son épée, Simon continua la découverte de la pièce. Toute la partie derrière l'autel baignait dans l’obscurité cachant initialement son contenu, mais ses yeux s'ajustèrent vite à la pénombre révélant une centaine de minuscules statues. Chacune faisait la taille d’une balle de tennis et semblait être taillée à même le sol. En se rapprochant, il fut impressionné par le détail avec lequel elles avaient été sculptées. allant des lanières composant les ongles aux veines des yeux leur donnant un aspect quasiment vivant, comme si elles avaient étés pétrifiées. Une pensée d’autant plus effrayante que si elles avaient vraiment existé, elles auraient remporté et de loin, le prix de la plus moche créature, ou du moins elles seraient sur le podium. Le reste de la salle était vide, pas la moindre trace de vie, ni d’occupation à l’exception notable du manque de poussière. Enfin presque vide.
    Alors que Simon balayait encore une fois la salle du regard, il remarqua une pierre de la taille d'une bille juste derrière l’autel. Elle était différente du reste de la maison. Elle n’était pas noire comme la stèle et jurait même avec la couleur délavée des murs du sol et du plafond. Elle était d’un vert foncé qui faisait penser à une émeraude, mais sans en avoir le côté précieux. En s’approchant un peu plus il remarqua des petites veines dans la pierre, eux par contre du même noir que l’autel qui cachait la pierre. Simon la ramassa et la tourna dans sa main, elle avait tout l’air d’une pierre normale, mis à part la couleur.
    - T'as trouvé quelque chose Simon ? Demanda Arthur dans une tentative pour détourner l'attention de Yann.
    - Avant tout, dit ce dernier en rangeant la pierre dans sa poche. Je crois que vous nous devez quelques explications.
    - Ouais ! S'exclama Valentin qui avait pris une des claymores. Malheureusement pour lui celle-ci était plus grande que lui et beaucoup trop lourde et le résultat final était plus pitoyable qu'effrayant. C'est quoi cet endroit ? Et n'essayez même pas de nous faire croire que vous l'avez construit.
    - Lâche ça Valentin, tu vas te faire mal. Lui répondit Yann en lui lançant un regard oblique. C'est très simple, quand on est arrivé notre coin avait complètement disparu, aucune trace de nos affaires ou quoique ce soit, à la place, il y avait ça. On n'a rien trouvé d'autre qui y ressemble dans les alentours ni comment ou pourquoi elle a été construite. Mais très honnêtement, je pense que ce n'est pas une mauvaise chose, on a quelques sièges confortables qui attendent dehors et la bâche pour recouvrirent toutes ses mochetés derrière.
    - Alors Simon, t'as trouvé quoi ? Redemanda Arthur sincèrement curieux cette fois.
    - Une bille rien de très intéressant, répondit Simon en la lui envoyant, le visage renfrogné. Par contre, et désolé d'être le rabat-joie pour une fois, mais on ne peut pas rester ici.
    - Quoi ? S'exclamèrent Yann et Valentin en même temps. Pourquoi pas ?
    - Il faut le dire aux enseignants, on ne peut pas garder ça pour nous. Si ça se trouve, elle n'est pas stable où je ne sais quelle autre embrouille.
    - Pas besoin, tenta de le persuader Yann. S'il y en a une ici, il doit y en avoir d’autre pas loin. Et puis si on leur dit, on peut dire au revoir au trou dans le mur et au coin.
    - Et quand ils le découvriront tout seul, tu penses qu’ils ne vont pas savoir qui l’a utilisé ? Rétorqua Simon. Non, on est obligé de leur dire ne serait-ce que pour sa valeur historique.
    - Donc, on abandonne tous nos plans ? Plus de coin, plus de sortie, plus rien ? Lui demanda Valentin.
    - Plus de planque, plus d’endroit protégé contre la tyrannie de Florian. Renchérit Arthur levant enfin les yeux de la bille. Mais, et ça me coûte de le dire, Simon a raison. Il faut leur dire.
    - Et bien vas-y dans ce cas, lâcha Yann à l'encontre de Simon. Si t'es si sur de toi, je ne vais pas t'en empêcher. Moi, je reste ici aussi longtemps que possible.
    - C’est vrai que tu ne serais pas très utile pour ce travail, tu ferais plus de marques que t’en enlèverais. Acquiesça Arthur en essayant de détendre l'atmosphère. Mais je doute qu’ils te prennent au sérieux juste avec ta parole et ta gueule d’ange, prends une des épées avec toi, je ne vois pas d'objet plus apte à capter l'attention de nos gardiens. Je pense que je vais garder la pierre par contre, ça fait pas de mal un souvenir.
    Simon pris une des armes sur le râtelier et après un dernier regard et mot d'excuse, il partit à la recherche des adultes. Après quelques instants de battements chacun des trois adolescents restants vaquèrent à leurs occupations. Valentin, claymore toujours en main, tourna autour de l'autel et des statues essayant d'en imprimer l'image d'en sa mémoire pour pouvoir bien raconter aux autres ce qu'ils avaient vu. Arthur se mit dans un rayon de soleil et regarda la bille de plus près, en particulier au niveau des veines noires, mais celle-ci semblait tout à fait anodine. Yann quant à lui sorti ramener les chaises qu’ils avaient trouvés en chantant une litanie d’insultes envers tout et n’importe quoi.
    Mais alors qu’il avait fini de ramener les premières, il fut interpellé par un bruit de pierres tombant au niveau du mur. Faisant le tour de la bâtisse, il découvrit trois autres adolescents dans l’entrée qui regardaient vers l’intérieur et qui ne semblaient pas l’avoir vu.
    - Et bien et bien ! Qu’avons-nous-la ? Demanda Florian en rigolant. Deux pauvres andouilles jouant dans leur petite cabane, je dois dire que je ne m’attendais pas à ça de vous c’est vachement bien fait !
    - Je pense pas que ce soit eux qu'y l'ait construit Flo, répondit un des ses amis très sérieusement.

    L'idiotie de son acolyte failli mettre fin à toute la tension de la scène mais Yann ne put se priver de l'occasion et se montrant enfin leur demanda :

    - Qu’est-ce que tu veux ?

    Les visiteurs sursautèrent en l'entendant.

    - Et comment t’as trouvé cet endroit ?
    - Mon dieu ! Que de questions, dit Florian d’un air faussement joyeux, l’effet était cependant gâché par ses poings refermé et sa mâchoire crispé. On dirait que vous ne vouliez pas que je trouve votre petite maison.
    - Dégage. Cracha Valentin qui s’était lui aussi relevé épée toujours en main. Ou tu vas finir avec plus qu’un œil au beurre noir cette fois ci.
    - Tu penses que tu me fais peur ? Florian avait presque crié le dernier mot.
    Et ce dernier mot déclencha les hostilités.Yann instinctivement fonça sur Florian et lui enfonça son poing dans le ventre. Valentin enchaina juste derrière et envoya valser Florian contre un mur d’un tacle magistral. Arthur n'ayant pas prévu la tournure des évenements se retouva plaqué au sol par un des intrus tandis que le dernier du lot sauta sur Valentin afin d'aider Florian. Ce dernier se relevant, fonça sur Yann tête baissé. Ayant prévu le coup et d’un pied bien placé le garçon renvoyât son adversaire au sol encore plus furieux si cela était possible.
    Le combat ne dura qu’une trentaine de secondes mais pour les six garçons cela semblait être une éternité, Arthur réussit à se sortir de la prise le retenant et envoya l’autre adolescent rouler d’un coup de genoux bien placé. Valentin commençait à saigner du nez suite à la rencontre de ce dernier avec le poing de son adversaire, ces lunettes tordues pendaient à un angle bizarre, mais son adversaire n’était pas en meilleur état. Yann jouait toujours avec Florian réussissant à esquiver la plupart de ses coups et en plaçant trois fois plus qu’il n’en prenait. Puis soudain le combat pris fin. Aucun des combattants n’en avait décidé ainsi mais le choix ne fut pas leur quand un deuxième tremblement de terre frappa.
    Valentin s’écroula sur l’autel sous un dernier coup de son adversaire qui avait à peu près réussi à conserver son équilibre. Arthur qui était toujours à terre s’écarta des épées, juste à temps pour les éviter alors qu’elles tombaient sur son rival qui s’assomma à moitié sous l’avalanche de fer. Florian en essayant d’attaquer Yann pendant un moment de faiblesse, se frappa la tête contre un mur et parti rejoindre son ami au sol. Le tremblement de terre se calma rapidement et emporta avec lui toute l’ardeur que les garçons avaient eue. Seul un des amis de Florian en voulait encore, s’approchant de Valentin toujours assommé à côté de la stèle.
    - Toi, ça fait des années que je rêve de te rendre cet œil au beurre noir.
    Il le prit par les cheveux et essaya de le relever, mais il rencontra une résistance inattendu dans son entreprise. Celle-ci ce présentait sous la forme d’une des claymores le traversant de part en part au niveau de la poitrine. Valentin se releva l’adolescent toujours embroché sur l’arme qu’il tenait d’une main. Le corps du garçon glissa le long de la lame avant de s’effondrer par terre comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Il essaya de parler mais seuls quelques gargouillis sortirent de sa gorge. Avant qu'il est le temps de toucher le sol c'était fini. Il était mort.


    Dernière édition par Foxburrows le Sam 12 Sep - 2:41, édité 2 fois
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    Message par Foxburrows Mer 9 Sep - 15:45

    Le chapitre est loin d'être fini mais j'ai trop de mal avec les descriptions du début du chapitre ! Donc je met ce que j'ai et j'espère que vous allez réussir à me debloquer. Bonne chance les gars !
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    Message par Nelladan Ven 11 Sep - 8:48

    Tu veux retravailler les descriptions dans cet extrait ou que dans le premier paragraphe ?

    - Le bâtiment n’était pas très grand, le plafond devait à peine atteindre les deux mètres de haut. De plus il n’y avait ni étage ni fenêtres.

    - La porte en bois toute simple et sa poignée mal forgée offraient un contraste saisissant avec le reste de la bâtisse, bien plus sophistiquée.

    - Valentin rejoignit Simon. La tête qu'il tirait illustrait parfaitement la folie du moment.
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    Message par Nelladan Ven 11 Sep - 12:39

    Suite :

    le força à rentrer dans la maison
    Il faut écrire "entrer" ->Le verbe rentrer signifie « Entrer de nouveau »

    comme un voleur inexpérimenté serait rentrait lors de son premier cambriolage.

    le ferait sursauter
    le faisait sursauter. Tu dois faire attention aux temps que tu utilises.

    Scrutant la pièce d'un coup rapide il fit un bond en arrière en entendant un bruit à côté de lui. Yann qui se trouvait dans la pièce à regarder quelque chose ne l'avait pas entendu rentrer, il avait lui aussi sursauter en criant instinctivement les pires jurons qu'il connaissait. Mais ces derniers étaient couvert par un autre bruit encore plus sonore, le rire déchaîné d'Arthur qui se roulait dans l'herbe les mains sur le côtes.
    Ce passage n’est pas très clair.

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    Message par Milamber Sam 12 Sep - 1:04

    Voila pour moi: (tout à fait d'accord avec les corrections de tristan également).

    On aurait dit que les murs étaient faits en torchis,

    "Les murs semblaient fait de torchis" est plus élégant.

    à faire quelques moulinés de son arme

    "à faire quelques moulinets avec son arme"

    Le reste est bien construit et les descriptions ont une utilité donc c'est bien.
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    Message par Foxburrows Sam 12 Sep - 1:19

    Deuxième partie du chapitre ! (et oui c'était pas fini)

    Simon pris une des armes sur le râtelier et après un dernier regard et mot d'excuse, il partit à la recherche des adultes. Après quelques instants de battements chacun des trois adolescents restants vaquèrent à leurs occupations. Valentin, claymore toujours en main, tourna autour du cube et des statues essayant d'en imprimer l'image d'en sa mémoire pour pouvoir bien raconter aux autres ce qu'ils avaient vu. Arthur se mit dans un rayon de soleil et regarda la bille de plus près, en particulier au niveau des veines noires, mais la bille semblait tout à fait anodine. Yann quant à lui sorti ramener les chaises qu’ils avaient trouvés en chantant une litanie d’insultes envers tout et n’importe quoi.
    Mais alors qu’il avait fini de ramener les premières, il fut interpellé par un bruit de pierres tombant au niveau du mur. Faisant le tour de la bâtisse, il découvrit trois autres adolescents dans l’entrée qui regardaient vers l’intérieur et qui ne semblaient pas l’avoir vu.
    - Et bien et bien ! Qu’avons-nous-la ? Demanda Florian en rigolant. Deux pauvres andouilles jouant dans leur petite cabane, je dois dire que je ne m’attendais pas à ça de vous c’est vachement bien fait !
    - Qu’est-ce que tu veux ? Demanda Yann, faisant sauter les visiteurs. Et comment t’as trouvé cet endroit ?
    - Mon dieu que de questions, dit Florian d’un air faussement joyeux, l’effet était cependant gâché par ses poings refermé et sa mâchoire crispé. On dirait que vous ne vouliez pas que je trouve cet endroit.
    - Dégage. Cracha Valentin qui s’était lui aussi relevé épée toujours en main. Ou tu vas finir avec plus qu’un œil au beurre noir cette fois ci.
    - Tu penses que tu me fais peur ? Florian avait presque crié le dernier mot.
    Et ce dernier mot déclencha les hostilités, Yann fonça sur Florian et lui enfonça le poing dans le ventre lui coupant le souffle. Valentin suivit juste derrière prenant leur ennemi en tenaille et envoya valser Florian contre un mur d’un magistral tacle. Mais les amis de Florian réagir eux aussi, le premier plaquant Arthur au sol avant qu’il n’ait pu faire grand-chose et le deuxième lança un coup de pied en direction du ventre de Valentin, esquivé de justesse. Florian réussi à se relever et fonça sur Yann tête baissé, ce dernier d’un pas de côté et d’un pied bien placé renvoyât son adversaire au sol encore plus furieux si cela était possible.

    Le combat ne dura qu’une trentaine de secondes mais pour les six garçons cela semblait être une éternité, Arthur réussit à se sortir de la prise le retenant et envoya l’autre adolescent rouler d’un coup de genoux bien placé. Valentin commençait à saigner du nez suite à la rencontre de ce dernier avec le poing de son adversaire, ces lunettes tordues pendaient à un angle bizarre, mais son adversaire n’était pas en meilleur état. Yann jouait toujours avec Florian réussissant à esquiver la plupart de ses coups et en plaçant trois fois plus qu’il n’en prenait. Puis soudain le combat pris fin. Aucun des combattants n’en avait décidé ainsi mais le choix ne fut pas leur quand un deuxième tremblement de terre frappa.
    Valentin s’écroula sur l’autel sous un dernier coup de son adversaire qui avait à peu près réussi à conserver son équilibre. Arthur qui était toujours à terre s’écarta des épées, juste à temps pour les éviter alors qu’elles tombaient sur son rival qui s’assomma à moitié sous l’avalanche de fer. Florian en essayant d’attaquer Yann pendant un moment de faiblesse, se frappa la tête contre un mur et parti rejoindre son ami au sol. Le tremblement de terre se calma rapidement et emporta avec lui toute l’ardeur que les garçons avaient eue. Seul un des amis de Florian en voulait encore, s’approchant de Valentin toujours assommé à côté de la stèle.
    - Toi, ça fait des années que je rêve de te rendre cet œil au beurre noir.
    Il le prit par les cheveux et essaya de le relever, mais il rencontra une résistance inattendu dans son entreprise. Celle si ce présentait sous la forme d’une des claymores et par le fait que cette dernière le traversa de part en part au niveau de la poitrine. Valentin se releva l’adolescent toujours embroché sur l’arme qu’il tenait d’une main. Le corps sans vie du garçon glissa le long de la lame avant de s’effondrer par terre comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Il ne prononça pas un mot, se contentant de regarder Valentin avec un air d’incompréhension total. Il gargouilla quelques paroles incompréhensibles avant de s’effondrer pour de bon. Mort.
    Valentin essuya son épée sur le cadavre puis d’une main, le souleva pour le mettre sur l’autel à côté de lui, s’éclaboussant de sang au passage. Quand il se retourna et s’adressa à ses amis, la scène entière avait acquis un caractère tellement irréel qu’ils ne pouvaient pas s’imaginer que ce soit autre chose qu’un rêve, un cauchemar. Du moins jusqu’à ce qu’il parle :

    - Bon, je crois que vous avez compris ce qui vous arrivera si vous essayez d’interrompre ce que je vais faire, déclara-t-il d’un ton ironique à l’encontre de ses amis. Et ça me ferait de la peine, je vous aime bien.
    Ces quelques paroles suffirent à ramener tout le monde, jusqu’à présent aussi immobile que des statues de sel, à la réalité et chacun réagit à sa façon. Le pantalon de Florian devint foncé et humide alors que ce dernier essayait désespérément de réveiller son ami toujours inconscient. Arthur qui n’avait pas quitté le corps du regard se mit à pleurer sans bouger avant de se retourner et vomir. Yann après un instant d’hésitation fit un pas en avant dans une tentative de défi mais tomba à genoux alors que ses jambes l’abandonnaient.
    Valentin mit une main sur l’autel et perdit totalement conscience du reste du monde. La stèle commença à vrombir et le corps sans vie de l’adolescent dessus prit une teinte de plus en plus blanche. Le sang qui s’était accumulé autour de lui disparut de la surface comme si il était absorbé par la pierre. En même temps, des veines d’un bleu saphir firent leur apparition sur la dalle. Elles s’étendirent sur la surface entière du bloc de pierre puis après l’avoir complètement recouvert se propagèrent sur le sol, le faisant vibrer de la même manière que la stèle rajoutant à la cacophonie ambiante. Les garçons reculèrent jusqu’au fond de la salle, le combat les ayant portés à l’opposé de la sortie. Les marques arrivèrent jusqu’à eux mais sans rien leur faire. Avant d’avoir le temps de se demander ce qui se passait, ils virent Valentin tomber à genoux la main toujours sur l’autel, sa peau commença à prendre la même teinte que celle du cadavre. Puis il s’évanouit totalement.
    Le moment où il lâcha l’autel, les marques disparurent et le bruit s’arrêta. L’ami encore en vie de Florian, enfin réveillé, se leva et voyant la scène s’approcha du corps inerte de Valentin. Il commença à le frapper de toute ses forces les larmes aux yeux et criant aussi fort qu’il put toutes les injures qu’il connaissait. Mais malgré ses cris, un autre bruit se fit entendre clairement. Celui de la roche qui se brise. Les quatre adolescents restants se tournèrent vers le fond de la salle cherchant la source et ce qu’ils virent les horrifia autant que la vue du mort. Les statues avaient pris une teinte verte, maladive et commençaient à bouger. D’abord lentement puis de plus en plus vite comme si elles se réveillaient d’un long sommeil. Et elles se dirigèrent droit sur Valentin, ou plus exactement son assaillant.
    Il en repoussa trois d’un coup de pied mais cinq de plus s’agrippèrent à la jambe tendue. Il les balaya avec son bras mais déjà d’autres lui grimpèrent sur le dos. Il se démena pour enlever celles-là, allant même jusqu’à se déshabiller, un instinct lui disant de ne pas les laisser s’accrocher. Mais en vain, la myriade de créatures l’engloutit et le plaqua au sol, les trois autres garçons ne purent que regarder avec effrois alors que deux des créatures lui ouvrirent la bouche et qu’une troisième y entra. A ce moment il arrêta totalement de se débattre et les créatures tombèrent au sol. Il commença à trembler et sa peau commença à prendre une teinte grisé mais les survivants n’en virent pas plus, les créatures les avaient pris pour cible.
    Ils sortirent de la maison et coururent vers le trou, vers la sécurité d’une réalité qu’ils avaient connu toute leur vie. Mais les créatures étaient étonnement agiles et rapides et se rapprochèrent d’eux à une vitesse terrifiante. Paniquant les trois ados prirent leurs jambes à leurs coups et s’enfoncèrent dans la forêt, ne se retournant même pas lorsqu’un grand bruit de crash atteint leurs oreilles. Finalement Florian osa un regard en arrière et son cri de pure terreur arrêta les deux autres, les petites atrocités avaient complètements disparues mais un monstre de deux mètres de haut, la peau grise et chauve, des griffes au bout de ses doigts. Une créature puissante et rapide. Elle cueilli Arthur en pleine course et l’envoya voler contre un arbre puis repoussa Yann qui avait ramassé une branche d’un coup de poing désintéressé et s’avança vers Florian. Ce dernier tomba par terre alors que ses jambes l’abandonnèrent et rampa aussi vite qu’il put, mais ce n’était pas suffisant. Le colosse s’arrêta devant lui et leva une pate griffue prête à frapper. Florian cria de rage et de désespoir, aussi fort qu’il le put, s’écorchant la gorge et se rompant la voix. Ca n’empêcha pas au monstre de lui arracher la gorge transformant son cri en un gazouillis pitoyable alors que la lumière dans ses yeux s’éteignait pour toujours. La créature se tourna lentement vers Arthur qui toussait du sang quelques mètres plus loin et inexorablement s’approcha de lui puis, avec la vivacité d’une tortue tourna la tête vers l’internat. Juste à temps pour voir l’épée de Simon s’abattre sur lui d’un mouvement brut, laissant une plaie béante sur le monstre. Le colosse se tourna vers son assaillant sans le moindre intérêt pour sa propre blessure, il releva une griffe et s’apprêta à frapper l’adolescent, paralysé maintenant que l’adrénaline le quitté. Mais Yann toujours armé de sa branche revint à l’assaut et déstabilisa le monstre, puis d’un coup de poing frappa Simon au visage.
    - Reprend toi ! Je ne vais pas pouvoir faire grand-chose tout seul ! Ce n’est pas un jeu, si on ne l’arrête pas on va subir le même sort que Florian.
    Le nom de son Némésis et la douleur fit sursauter Simon qui acquiesça de la tête et réaffirma sa prise sur son arme. Le monstre aussi avait repris ses esprit et fonça sur Yann, encore une fois toutes griffes dehors. Mais Simon l’attendais et balança un coup d’épée horizontal, frappant le colosse en plein abdomen. Le coup s’enfonça dans le ventre du monstre mais ce dernier plutôt que d’essayer de récupérer sur le coup il continua de charger vers Yann sans réaliser qu’une lame était en train de le trancher en deux. Les parties du corps s’effondrèrent sans verser de sang, et la scène se figea pendant quelques secondes. Simon au dessus du corps sans vie du monstre haletant avec son arme en main, les yeux grand ouverts animés d’une lueur folle, Arthur juste à côté le regardant avec un mélange de peur et de respect, Yann sa branche toujours levé ne sachant pas à quoi s’attendre.
    Puis Simon lâcha son arme et s’effondra à son tour, le regard toujours rivé sur l’imposante carcasse suant à grosses gouttes.
    - Mon dieu mais c’était quoi ça ? Demanda-t-il en se tournant enfin vers ses amis. Les gars qu’est-ce … qu’est-ce que je viens de tuer ?
    - Je ne sais pas. Répondit Yann. Je ne sais pas mais si tu ne l’avais pas fait on serait tous mort.
    - Ils sont où les autres ? Valentin ? Il blanchit en voyant le sang couler de la gorge de ce qui avait été son pire ennemi. Et si Florian est ici ils sont où ces potes ?
    - Et bien. Dit Arthur aussi calmement qu’il le put en s’asseyant à côté de Simon. Valentin à tuer le premier des potes de Florian puis s’est évanoui dans la maison et … le deuxième et juste devant nous.
    - Ca ? Le corps de … Ca ? Simon commença à crier. Tu te moques de moi ? Tu trouves ça marrant ?
    Il aurait pu continuer longtemps si Yann ne l’avait pas arrêter d’un nouveau coup de poing bien placé. Simon le regarda complètement perdu. Arthur en profita pour lui faire un résumé de la situation.
    - C’est bon tu t’es calmé ? Demanda Yann quand Arthur eu fini.
    - Je. Commença Simon pour lui-même. Mais bon sang qu’est-ce qui c’est passé pendant que je n’étais pas la ? J’ai couru aussi vite que j’ai pu pour vous rejoindre après le séisme et quand je suis arrivé à côté du bâtiment j’ai entendu Florian crié donc je suis venu ici, ça doit pas faire dix minutes.
    - Et t’as rien vu en arrivant à la maison ? Explosa Yann incrédule.
    - Non, j’étais sensé voir quoi ?
    - Je suis désolé. Lui répondit Arthur. Mais les explications détaillés vont devoir attendre, tout ce que je peux te dire c’est que y a des petits monstres dans le coin qui peuvent transformer les gens en monstres et.
    - Attends, les petits monstres ils transforment les humains en ça ?
    - Oui mais, commença Arthur mais Simon le coupa encore une fois.
    - Et vous les avez perdus près de l’internat ?
    Yann blanchi en réalisant ou Simon voulait en venir,
    - Ils ont attaqué l’internat.
    Simon se leva terrifié :
    - Marie !
    Il parti en courant oubliant et son arme et ses amis et fonça droit vers le trou. Il le traversa sans faire attention aux ronces qui lui déchiraient la peau et fonça vers le bâtiment principal avec le courage fou que seul un adolescent amoureux peut avoir. Mais même le courage le plus brave ne peut rien fasse à un monstre de deux mètres de haut et plusieurs fois Simon dut faire un détour pour éviter les monstres, essayant de ne pas penser à qui ils avaient put être avant la transformation. Car la plupart des élèves étaient restés dans la forêt n’ayant ni l’argent de poche ni la motivation de marcher jusqu’à la ville, et ils furent les premières victimes des monstres. Il arriva enfin dans le bâtiment principal, grimpant les marches quatre à quatre il arriva au premier étage, le dortoir des filles. D’un saut il atteignit le pallier et reparti dans sa course folle, finalement il arriva devant la chambre de Marie. La porte était grande ouverte et la pièce était vide. Simon réfléchi frénétiquement à ou sa dulcinée en essayant de reprendre son souffle, tout en observant avec attention la chambre de la jeune fille qu’il voyait pour la première fois.
    - Je ne la pensais pas aussi fifille. Pensa Simon sur le coup.
    Un cri dans la chambre d’à côté le sorti de sa rêverie et sans même y penser Simon reparti dans sa charge et entra dans la deuxième pièce, pour voir Laure dans un coin de la chambre une des créatures s’approchant dangereusement d’elle. Simon frissonna au souvenir du premier puis fonça sur le monstre, ramassant une chaise au passage et frappa le monstre de toutes ses forces, explosant le siège en bois. Mais le choc eu l’effet désiré et la créature s’affala par terre avant de se retourner avec la même lenteur que son prédécesseur. Simon agrippa le bras de Laure à lui et commença à partir en courant entrainant la jeune fille derrière lui, ils sortirent de la chambre et se cachèrent dans la cage d’escalier, essayant de reprendre leur souffle. Soudain une pensée eu l’effet d’une douche froide sur l’adolescent :
    - La créature c’était ? Demanda-t-il connaissant déjà la réponse.
    - Marie. Répondit Laure les larmes aux yeux mais le regard dur et le visage composé. Il faut qu’on parte d’ici au plus vite.
    Simon ferma les yeux et réussi à mettre ses sentiments de côté pour le moment et les deux partirent discrètement vers la porte principale mais un obstacle de taille bloquait le chemin, Mr Trombes. Enfin ce qu’il en restait, entre les mains d’un colosse qui, aux fripes qu’y lui restait ne pouvait être que Mme Carles. Ce coup fut beaucoup plus dur pour les fuyards que n’importe quel autre et pour une seule et bonne raison, c’étaient leurs enseignants, la figure d’autorité jamais malade, jamais contestable. Et elle était tombée aussi facilement que tout le reste.
    - On ne pourra jamais passer par la, commença Laure en regardant Simon avec désespoir. Et il n’y a pas d’autre sortie.
    - Si, il y en a au moins une autre, suis moi !
    Simon la conduisit à travers la destruction et le chaos de la prison jusqu’au trou dans le mur, esquivant encore une fois les créatures et prenant encore plus de temps qu’à l’aller. Quand ils y arrivèrent enfin la nuit était entrain de tomber. Suivant les traces de l’ancien passage ils réussirent à atteindre le mur lui-même mais, à la place du vide si réconfortant auquel Simon s’attendait il ne trouva qu’un éboulis, le trou s’était effondré. Et Simon en fit autant.
    - C’est fini, on est fini. On est coincé ici avec ces monstres sans aucune chance de fuite. C’est…
    - C’est quoi ça ? Demanda Laure en remarquant un petit papier coincé entre les pierres.
    Elle réussit à le retirer sans trop de mal et en le levant pour essayer d’atteindre les derniers éclats de lumière que le soleil leur offrirait en ce jour réussit à lire le message inscrit dessus.
    - Val c’est réveillé, on s’est caché à l’intérieur et on l’a observé. Il a prit une épée et c’est approché du trou, il l’a fait s’effondrer d’un coup d’épée puis il est parti. On est dans la salle de torture, on t’attend. Arthur et Yann.
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    Message par Milamber Sam 12 Sep - 1:51

    Here we go!

    mais la bille semblait tout à fait anodine

    "mais celle-ci" pour éviter la répétition.

    tourna autour du cube

    cube=autel? si oui mettre autel je pense (ça évite au lecteur de se perdre inutilement)

    faisant sauter les visiteurs.

    sursauter

    Par contre c'est pas crédible un instant que florian croit que c'est leur cabane, quelles ados pourraient construire une baraque en pierre de cette taille?

    Et ce dernier mot déclencha les hostilités, Yann fonça sur Florian et lui enfonça le poing dans le ventre lui coupant le souffle. Valentin suivit juste derrière prenant leur ennemi en tenaille et envoya valser Florian contre un mur d’un magistral tacle. Mais les amis de Florian réagir eux aussi, le premier plaquant Arthur au sol avant qu’il n’ait pu faire grand-chose et le deuxième lança un coup de pied en direction du ventre de Valentin, esquivé de justesse. Florian réussi à se relever et fonça sur Yann tête baissé, ce dernier d’un pas de côté et d’un pied bien placé renvoyât son adversaire au sol encore plus furieux si cela était possible.

    revoir la ponctuation pour être plus fluide/ trouver un moyen d'éviter la répétition de "Florian".

    Il le prit par les cheveux et essaya de le relever, mais il rencontra une résistance inattendu dans son entreprise. Celle si ce présentait sous la forme d’une des claymores et par le fait que cette dernière le traversa de part en part au niveau de la poitrine. Valentin se releva l’adolescent toujours embroché sur l’arme qu’il tenait d’une main. Le corps sans vie du garçon glissa le long de la lame avant de s’effondrer par terre comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Il ne prononça pas un mot, se contentant de regarder Valentin avec un air d’incompréhension total. Il gargouilla quelques paroles incompréhensibles avant de s’effondrer pour de bon. Mort.

    Cette scène à juste une classe absolue Twisted Evil

    Celle si ce présentait sous la forme d’une des claymores et par le fait que cette dernière le traversa de part en part au niveau de la poitrine.

    "d'une des claymores le traversant de part en part...."

    Valentin se releva l’adolescent

    "Valentin se releva, l'adolescent"

    les petites atrocités avaient complètements disparues mais un monstre de deux mètres de haut, la peau grise et chauve, des griffes au bout de ses doigts.

    il manque la fin de la phrase.

    balança un coup d’épée horizontal

    lança

    Le coup s’enfonça dans le ventre du monstre mais ce dernier plutôt que d’essayer de récupérer sur le coup il continua de charger vers Yann sans réaliser qu’une lame était en train de le trancher en deux.

    pb de grammaire, faut revoir la construction. "essayer de récupérer sur le coup il continua" ne veut rien dire.

    Simon au dessus du corps sans vie du monstre haletant avec son arme en main, les yeux grand ouverts animés d’une lueur folle, Arthur juste à côté le regardant avec un mélange de peur et de respect, Yann sa branche toujours levé ne sachant pas à quoi s’attendre.

    pb de temps maybe? voir avec tristan pour confirmation.

    Mais même le courage le plus brave ne peut rien fasse à un monstre de deux mètres de haut et plusieurs fois Simon dut faire un détour pour éviter les monstres, essayant de ne pas penser à qui ils avaient put être avant la transformation. Car la plupart des élèves étaient restés dans la forêt n’ayant ni l’argent de poche ni la motivation de marcher jusqu’à la ville, et ils furent les premières victimes des monstres.

    pb de transition entre les 2 phrases, impossible de commencer par "car"

    Simon réfléchi frénétiquement à ou sa dulcinée

    il doit manquer un bout de phrase.





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    Message par Nelladan Sam 12 Sep - 13:49

    pb de temps maybe? voir avec tristan pour confirmation.
    Oui il y a un problème de temps, il faut mettre au passé. D'ailleurs toutes les descriptions se font dans la grande majorité des cas au passé.

    Mais même le courage le plus brave ne peut rien fasse à un monstre de deux mètres
    Sérieusement ? Simon tu as perdu le droit de te moquer d'Arthur avec sa prétion ! Razz

    Mais même le courage le plus brave ne peut rien fasse à un monstre de deux mètres de haut et plusieurs fois Simon dut faire un détour pour éviter les monstres, essayant de ne pas penser à qui ils avaient put être avant la transformation. Car la plupart des élèves étaient restés dans la forêt n’ayant ni l’argent de poche ni la motivation de marcher jusqu’à la ville, et ils furent les premières victimes des monstres
    Problème de transition certes mais pas que. La première phrase est trop longue. Peut être : "Il essaya en vain de ne pas s'imaginer qui avaient pu être ces malheureux avant leur transformation". C'est pas extra mais j'ai pas mieux. La deuxième phrase mériterait d'être réécrite.

    Sinon très bonnes remarques de la part du Valentin !

    J'en fait une dernière, il faut essayer d'éviter au maximum les participes présents dans un texte.
    Des conseils que tu trouveras ici
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    Message par Foxburrows Sam 12 Sep - 14:09

    Mon erreur qui m'as le plus fait pleurer personnelement c'était "celle si" ...
    Je suis en train de reprendre le chapitre entièrement la, je vous envois ça d'ici quelques heures. Vous pensez que c'est mieux si :
    • J'edit le premier post (en suprimant le deuxième pavé de texte)
    • Que je repost le chapitre netier à la suite histoire qu'on voit lévolution
    • Que je refasse un sujet entier pour qu'on y voit clair (sachant que j'ai bien pris tout (ce que je voulais de) ce que vous avez dit en compte ici.

    ?
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    Message par Nelladan Sam 12 Sep - 14:22

    Bon en fait j'ai relevé d'autres choses après relecture :

    Il parti en courant oubliant et son arme et ses amis et fonça droit vers le trou.
    Trop de "et".

    Simon agrippa le bras de Laure à lui et commença à partir en courant entrainant la jeune fille derrière lui
    le "à lui" est de trop. Si tu mets commença c'est qu'après ils n'ont pas pu continuer à partir.

    Simon la conduisit à travers la destruction et le chaos de la prison
    Je sais que l'école est un ancienne prison (ce qui est déjà très bizarre) mais il est inutile de le mettre ici. Le lecteur s'y perd.

    Suivant les traces de l’ancien passage ils réussirent à atteindre le mur lui-même mais, à la place du vide si réconfortant auquel Simon s’attendait il ne trouva qu’un éboulis, le trou s’était effondré.
    Trop longue ta phrase et faut enlever lui-même.

    Valentin mit une main sur l’autel et perdit totalement conscience du reste du monde
    Conscience du reste du monde ? S'il perd juste conscience, pas la peine de mettre du reste du monde.

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    Message par Nelladan Sam 12 Sep - 14:23

    Re-poste le chapitre pour voir l'évolution
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    Message par Foxburrows Sam 12 Sep - 15:41

    Chapitre 3
    Le bâtiment n’était pas très grand, le plafond devait à peine atteindre les deux mètres de haut et il n’y avait ni étage ni fenêtres. Les murs semblaient fait de torchis, d'apparence rugueuse et de couleur marron, mais au toucher on pouvait sentir que le matériel était bien plus solide. La porte était en bois et de simple facture, la poignée une simple clenche en métal mal forgé. Pourtant à ce moment, pour ce garçon c'était comme si la muraille de Chine elle même était tombée sur sa cabane. Valentin le rejoignit rapidement et tira une tête représentant parfaitement la folie tandis que Arthur dans sa hâte de voir leurs réactions avait raté son saut et s'était étalé dans l'herbe.

    - Mais… commença Valentin.
    - C'est pas... Tenta de continuer Simon.
    - On entre ? Proposa Arthur tout fier de l'effet.

    Il poussa Simon en avant et le força à entrer dans la maison. Ce dernier pénétra dans la bâtisse comme l'aurait fait un voleur inexpérimenté lors de son premier cambriolage. Discret et attentif à tous les détails, mais tellement nerveux que le moindre bruit le ferait sursauter. Scrutant la pièce d'un coup d'oeil rapide, il fit un bond en arrière en entendant un bruit à côté de lui.
    L'éméteur de se bruit n'était autre que Yann qui était en pleine observation de quelque chose que Simon n'arrivait pas à voir. Il ne les avaient pas entendu arriver et avait sursauter en criant instinctivement les pires jurons qu'il connaissait. Rapidement ses cris furent recouvert par un autre bruit encore plus sonore, le rire déchaîné d'Arthur qui se roulait dans l'herbe les mains sur le côtes.
    - Je te hais Arthur, souffla Yann. Je pensais avoir au moins une bonne heure devant moi encore, il n'est que...

    Il porta un coup d’œil rapide à sa montre.

    - Déjà 15h30 le temps passe trop vite.
    Voyant que son ami ne s’arrêtait pas de rire le rouge lui monta et il lui sauta dessus. Arthur le souffle court réagit trop tard et Yann réussi à enrouler une main autour de son cou avant qu'il ne commence à se défendre. Pendant que les deux garçons continuait de se battre, Simon fit le tour de la salle.

    La seule lumière éclairant la pièce était celle passant par la porte. Elle éclairait toute la pièce de manière chaotique, les rayons du soleil se perdant dans les branches des arbres au-dessus donnant l'impression que la nuit pouvait tomber à tout moment. Laissant son regard vagabonder il remarqua tout d'abord l'autel gigantesque qui trônait au milieu de la pièce. De la forme d'un cube, ses bords donnait l'impression d'être aussi aiguisés que des couteaux de cuisines. Encore plus troublant était sa couleur, si on peut ainsi dire. Elle était d’un noir parfait, tellement intense qu'il semblait aspirer toute la lumière de la pièce tel un trou noir. Alors qu'il commençait à s’y intéresser de plus prêt un bruit métallique le fit se retourner. Juste à côté de la porte, la ou Yann se tenait quand il était entré il y avait un râtelier d’armes. Rempli d’énormes épées.
    - Des claymores annonça même Valentin fasciné qui en avait pris une. Et ça à l'air d'être des vraies. Dans les magasins pour touristes elles sont toujours toutes belles et scintillantes, la elles ont été forgées dans un métal rugueux et laid mais beaucoup plus solide. Des vraies comme celles qui ont amené la mort pendant des siècles, des siècles. Des faucheuses de vie qui n’ont aucune autre fonction que la destruction aussi simple que ça.
    Simon lança un regard surpris à son ami.
    - Et bien tu as l'air de t'y connaître !
    - J'avais fait un exposé sur ça en troisième pour la sortie au Puy du Fou, répondit Valentin rougissant légèrement. Il y a des choses qui reste.
    Alors que Valentin commençait à faire quelques moulinets avec son arme, vérifiant son équilibre, sa droiture et tout simplement s'amusant avec son épée, Simon continua la découverte de la pièce. Toute la partie derrière l'autel baignait dans l’obscurité cachant initialement son contenu, mais ses yeux s'ajustèrent vite à la pénombre révélant une centaine de minuscules statues. Chacune faisait la taille d’une balle de tennis et semblait être taillée à même le sol. En se rapprochant, il fut impressionné par le détail avec lequel elles avaient été sculptées. allant des lanières composant les ongles aux veines des yeux leur donnant un aspect quasiment vivant, comme si elles avaient étés pétrifiées. Une pensée d’autant plus effrayante que si elles avaient vraiment existé, elles auraient remporté et de loin, le prix de la plus moche créature, ou du moins elles seraient sur le podium. Le reste de la salle était vide, pas la moindre trace de vie, ni d’occupation à l’exception notable du manque de poussière. Enfin presque vide.
    Alors que Simon balayait encore une fois la salle du regard, il remarqua une pierre de la taille d'une bille juste derrière l’autel. Elle était différente du reste de la maison. Elle n’était pas noire comme la stèle et jurait même avec la couleur délavée des murs du sol et du plafond. Elle était d’un vert foncé qui faisait penser à une émeraude, mais sans en avoir le côté précieux. En s’approchant un peu plus il remarqua des petites veines dans la pierre, eux par contre du même noir que l’autel qui cachait la pierre. Simon la ramassa et la tourna dans sa main, elle avait tout l’air d’une pierre normale, mis à part la couleur.
    - T'as trouvé quelque chose Simon ? Demanda Arthur dans une tentative pour détourner l'attention de Yann.
    - Avant tout, dit ce dernier en rangeant la pierre dans sa poche. Je crois que vous nous devez quelques explications.
    - Ouais ! S'exclama Valentin qui avait pris une des claymores. Malheureusement pour lui celle-ci était plus grande que lui et beaucoup trop lourde et le tableau final était plus pitoyable qu'effrayant. C'est quoi cet endroit ? Et n'essayez même pas de nous faire croire que vous l'avez construit.
    - Lâche ça Valentin, tu vas te faire mal. Lui répondit Yann en lui lançant un regard oblique. C'est très simple, quand on est arrivé notre coin avait complètement disparu, aucune trace de nos affaires ou quoique ce soit . A la place, il y avait ça. On n'a rien trouvé d'autre qui y ressemble dans les alentours et on ne sait pas comment elle est arrivée la. Mais très honnêtement, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose, on a quelques sièges confortables qui attendent dehors et la bâche pour recouvrirent toutes ses mochetés derrière.
    - Alors Simon, t'as trouvé quoi ? Redemanda Arthur sincèrement curieux cette fois.
    - Une bille rien de très intéressant, répondit Simon en la lui envoyant, le visage renfrogné. Par contre, et désolé d'être le rabat-joie pour une fois, mais on ne peut pas rester ici.
    - Quoi ? S'exclamèrent Yann et Valentin en même temps. Pourquoi pas ?
    - Une maison vient d'appparaître de nul part au milieu de la forêt. En une journée. Vous trouvez pas ça bizarre vous ? Il faut le dire aux enseignants, on ne peut pas garder ça pour nous. Si ça se trouve, elle n'est pas stable où je ne sais quelle autre embrouille.
    - Pas besoin, tenta de le persuader Yann. S'il y en a une ici, il doit y en avoir d’autre pas loin. Et puis si on leur dit, on peut dire au revoir au passage.
    - T'as dit toi même que t'as rien trouvé qui y ressemble dans le coin. Et puis la personne qui l'a construite va bien finir par revenir...
    - Donc, on abandonne tous nos plans ? Plus de coin, plus de sortie, plus de... rien ? Lui demanda Valentin désespéré.
    - Plus de planque, plus d’endroit protégé contre la tyrannie de Florian. Renchérit Arthur levant enfin les yeux de la bille. Mais, et ça me coûte de le dire, Simon a raison. Il faut leur dire.
    - Et bien vas-y dans ce cas, lâcha Yann à l'encontre de Simon. Si t'es si sur de toi, je ne vais pas t'en empêcher. Moi, je reste ici à savourer ma liberté aussi longtemps que possible.
    - C’est vrai qu'il vaut mieux tout ranger avant qu'ils n'arrivent. Et tu ne serais pas très utile pour ce travail, tu ferais plus de marques que t’en enlèverais. Acquiesça Arthur en essayant de détendre l'atmosphère. Voyant que ça ne marchait pas il repris plus sérieux. Mais je doute qu’ils te prennent au sérieux juste avec ta parole et ta gueule d’ange, prends … Il regarda dans la salle rapidement. C'est pas le mieux mais prends une des épées avec toi. Au moins avec ça tu va capter leur attention ! Je pense que je vais garder la pierre par contre si personne n'y voit d'incovénient, ça fait pas de mal un souvenir.
    Simon pris gauchement une des armes sur le râtelier et après un dernier regard d'excuse, il partit à la recherche des adultes. Après quelques moments de battements les trois adolescents restants vaquèrent à leurs occupations. Valentin, claymore toujours en main, tourna autour de l'autel et des statues essayant d'en imprimer l'image d'en sa mémoire pour pouvoir raconter le plus fidelement aux autres ce qu'ils avaient vu. Arthur se mit dans un des rares éclaircis et regarda la bille de plus près mais celle-ci semblait tout à fait anodine. Yann quant à lui sorti ramener les chaises qu’ils avaient trouvés en chantant une litanie d’insultes envers tout et n’importe quoi.
    Mais alors qu’il venait juste de ramener les premières, il fut interpellé par un bruit de conversation au niveau du mur. Faisant le tour de la bâtisse, il découvrit trois autres adolescents dans l’entrée qui regardaient vers l’intérieur et qui ne semblaient pas l’avoir vu.
    - Eh bien ! Eh bien ! Qu’avons-nous-la ? Demanda Florian en rigolant. Deux pauvres andouilles jouant dans leur petite cabane, je dois dire que je ne m’attendais pas à ça de vous c’est vachement bien fait !
    - Je pense pas que ce soit eux qu'y l'ait construit Flo, répondit un des ses amis très sérieusement.

    L'idiotie de Thibault failli mettre fin à toute la tension de la scène mais Yann ne put se priver de l'occasion et se montrant enfin leur demanda :

    - Qu’est-ce que tu veux ?

    Les visiteurs sursautèrent en l'entendant.

    - Et comment t’as trouvé cet endroit ?
    - Mon dieu ! Que de questions, dit Florian d’un air faussement joyeux, l’effet était cependant gâché par ses poings refermé et sa mâchoire crispé. On dirait que vous ne vouliez pas que je trouve votre petite maison.
    - Dégage. Cracha Valentin qui s’était lui aussi relevé épée toujours en main. Ou tu vas finir avec plus qu’un œil au beurre noir cette fois ci.
    - Tu penses que tu me fais peur ? Florian avait presque crié le dernier mot.
    Et ce dernier mot déclencha les hostilités.Yann instinctivement fonça sur Florian et lui enfonça son poing dans le ventre. Valentin enchaina juste derrière et l'envoya valser contre un mur d’un tacle magistral. Arthur n'ayant pas prévu la tournure des évenements se retouva plaqué au sol par Thibault tandis que Maxime, le dernier du lot sauta sur Valentin afin d'aider Florian. Ce dernier se relevant, fonça sur Yann tête baissé. Ayant prévu le coup et d’un pied bien placé le garçon renvoyât son adversaire au sol encore plus furieux si cela était possible.
    Le combat ne dura qu’une trentaine de secondes mais pour les six garçons cela avait semblait une éternité. Arthur réussit à sortir de la prise le retenant et envoya l’autre adolescent rouler d’un coup de genou bien placé. Valentin commençait à saigner du nez suite à la rencontre de ce dernier avec le poing de son adversaire, ces lunettes, tordues, pendaient à un angle bizarre, mais son adversaire n’était pas en meilleur état. Yann jouait toujours avec Florian réussissant à esquiver la plupart de ses coups et en en plaçant trois fois plus qu’il n’en prenait.
    Puis soudain le combat pris fin. Aucun des combattants n’en avait décidé ainsi mais le choix ne fut pas leur. Un deuxième tremblement de terre frappa sans prévenir. Valentin s’écroula sur l’autel sous un dernier coup de son adversaire qui avait à peu près réussi à conserver son équilibre. Arthur qui était toujours à terre s’écarta des épées, juste à temps pour les éviter alors qu’elles tombaient sur son rival qui s’assomma à moitié sous l’avalanche de métal. Florian en essayant d’attaquer Yann pendant un moment de faiblesse, se frappa la tête contre un mur et parti rejoindre son ami au sol. Le tremblement de terre se calma rapidement et emporta avec lui toute l’ardeur que les garçons avaient eu. Seul Maxime ne semblait pas avoir compris que c'était fini, s’approchant de Valentin toujours assommé à côté de la stèle.
    - Toi, ça fait des années que je rêve de te rendre cet œil au beurre noir.
    Il le prit par les cheveux et essaya de le relever, mais il rencontra une résistance inattendu dans son entreprise. Celle-ci ce présentait sous la forme d’une des claymores le traversant de part en part au niveau de la poitrine. Valentin se releva l’adolescent toujours embroché sur l’arme qu’il tenait d’une main. Le corps du garçon glissa le long de la lame avant de s’effondrer par terre comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Il essaya de parler mais seuls quelques gargouillis sortirent de sa gorge. Avant qu'il est le temps de toucher le sol c'était fini. Il était mort.
    Valentin essuya son épée sur le cadavre puis d’une main, le souleva pour le mettre sur l’autel, s’éclaboussant de sang au passage. Quand il se retourna pour s’adresser à ses amis, la scène entière avait acquis un caractère irréel. Leur ami de toujours, plus faible et plus petit toujours prêt à faire une blague les regardaient maintenant recouvert de la tête au pieds de sang et l'arme toujours en main. Ils auraient put croire que c'était un rêve, un cauchemard si ce n'était pour le sourire froid et et faux sur son visage.

    - Bon, je crois que vous avez compris ce qui vous arrivera si vous essayez d’interrompre ce que je vais faire, déclara-t-il d’un ton ironique à l’encontre de ses amis. Et ça me ferait de la peine, je vous aime beaucoup plus que celui-la.
    Ils n'avaient pas bouger durant toute cette scène ne pouvant faire que regarder mais les paroles de Valentin les sortis de leur état de choc. Le pantalon de Florian devint foncé et humide alors que ce dernier essayait désespérément de réveiller son ami toujours inconscient. Arthur qui n’avait pas quitté le corps sans vie du regard se mit à pleurer sans bouger avant de se retourner pour vomir bruyament. Yann après un instant d’hésitation, fit un pas en avant dans une tentative de défi mais tomba à genoux alors que ses jambes l’abandonnait.
    Valentin voyant qu'ils étaient tous hors d'état de nuir se retourna vers l'autel et mettant une main dessus sembla se couper du reste du monde. La stèle commença à vrombir et le corps sans vie de l’adolescent dessus prit une teinte de plus en plus blanche. Le sang qui s’était accumulé autour de lui disparut de la surface comme s'il était absorbé par la pierre. En même temps, des veines d’un bleu saphir firent leur apparition sur la dalle. Elles s’étendirent sur la surface entière du bloc de pierre puis se propagèrent sur le sol, le faisant vibrer de la même manière que la stèle. Les garçons reculèrent jusqu’au fond de la salle essayant déséspérément de trouver un moyen d'atteindre la sortie sans toucher les marques. Ces dernières n'arrivèrent jamais jusqu'à eux. Une fois arrivée dans le champs de statues leur vitesse diminua fortement alors qu'elles se multipliaient jusqu'à toutes les recouvir. Avant d’avoir le temps de se demander ce qu'il se passait, ils virent Valentin vaciller et poser un genou à terre, la main toujours sur l’autel. Sa peau commença à prendre la même teinte que celle du cadavre puis finalement il s'écroula sur le sol, inconscient.
    Au moment même ou il lâcha prise de l'autel les marques disparurent et le silence revint. Les adolescent coururent à la sortie passant à côté du corps inerte des deux garçons, poussés par leur instinct de survie. Seul Thibault, qui venait tout juste de se réveiller et n'ayant pas vu la scène réagi différement. Il s’approcha du corps inerte de Valentin et commença à le frapper de toute ses forces les larmes aux yeux. Dans son état il ne remarquait même plus les cris des trois adolescents lui priant de sortir, il ne remarqua pas non plus le son de la pierre qui se brise. Le bruit se fit une première fois coupant court aux paroles des survivants qui se tournèrent vers le fond de la salle. Un deuxième, puis une multitude de craquements suivirent et horrifiés, ils virent clairement les statues commencer à bouger. D’abord lentement puis de plus en plus vite comme si elles se réveillaient d’un long sommeil et toutes fondirent sur le pauvre garçon encore évéillé au milieu de la pièce.
    Enfin sorti de sa transe il essaya de s'échapper, il en repoussa trois d’un coup de pied mais cinq de plus s’agrippèrent à sa jambe tendue. Il les balaya avec son bras mais déjà d’autres lui grimpèrent sur le dos. Il se démena comme un diable pour enlever celles-là, allant même jusqu’à se déshabiller. Mais en vain, la myriade de créatures l’engloutit et le plaqua au sol, les trois autres garçons ne purent que regarder avec effroi alors que deux des créatures lui ouvrirent la bouche et qu’une troisième y entra. A ce moment il arrêta totalement de se débattre, les yeux révulsés. Il commença à convulser et sa peau se mit à prendre une teinte grisé mais les survivants n’en virent pas plus, les créatures l'avait abandonné et les avaient pris pour cible.
    Ils sortirent de la maison et fuirent vers le trou, mais les créatures étaient étonnement rapides et se rapprochèrent d’eux à une vitesse terrifiante. Voyants qu'ils n'arriveraient jamais à temps au passage et prient de panique, les trois adolescents abandonnèrent leur plan et s'enfoncèrent dans la forêt en direction de la ville. La horde grouillante des petits monstres les ignora completement et fonçant en ligne droite escaladèrent le mur de l'internat utilisant leur nombre et leurs griffes avant de disparaître complétement de vue. S'arrétant les deux amis se regardèrent, confus et soulagés en même temps mais leur plaisir fut de courte durée. Florian cria, encore plus terrifié en pointant du doigt la maison. Un monstre de deux mètres de haut portant les habits déchirés de Thibault les regardaient. Il avait la peau grise et pas de poils, ses muscles étaient sayants et puissants et ses mains se terminaient en griffes acérées.

    Sans un instant d'hésitation elle chargea les trois adolescents. Elle cueilli Arthur en pleine course et l’envoya valser contre un arbre. Yann ramassant une branche morte essaya de se défendre mais la créature le remboula d’un coup de poing désintéressé et s’avança d'un pas décidé vers Florian. Ce dernier tomba par terre alors que ses jambes l’abandonnèrent et rampa aussi vite qu’il put, mais ce n’était pas suffisant. Le colosse s’arrêta devant lui et leva une patte griffue prête à frapper. Florian cria de rage et de désespoir, aussi fort qu’il le put, s’écorchant la gorge et se rompant la voix. Son cri se transforma en un gazouillis pitoyable et la lumière dans ses yeux s’éteignit pour toujours quand la griffe lui arracha la gorge.

    La créature se tourna lentement vers Arthur qui toussait du sang quelques mètres plus loin et inexorablement s’approcha de lui. Il ne sembla pas remarquer le cris enragé derrière lui, ni même l'adolescent armé d'une épée qui lui fonçait dessus. Abattant son arme d’un mouvement brut, Simon attaqua le monstre le lacérant le dos de l'épaule jusqu'à l'omoplatte. Le colosse se tourna vers son assaillant faisant fit de sa blessure, il leva une griffe et s’apprêta à frapper l’adolescent, paralysé maintenant que l’adrénaline le quittait. Yann toujours armé de sa branche revint à l’assaut et déstabilisa le monstre, puis giffla son ami.

    - Si tu ne te reprends pas on va tous subir le même sort que Florian !

    Le nom de son némésis et la douleur firent sursauter Simon qui acquiesça d'un signe de tête et réaffirma sa prise sur son arme. Le monstre aussi avait repris son équilibre et fonça sur Yann toutes griffes dehors. Il le plaqua au sol et commença à lacérer la maigre branche qu'il utilisait pour se protéger. Voyant son ami en danger de mort Simon dans un sursaut de force frappa le monstre au ventre de sa lame, espérant au moins libérer son ami. Ce qui arriva fut quelque peu différent, le coup atteignit le monstre mais la lame au lieu de mordre la chair et repousser le monstre le trancha en deux. Les deux parties du corps s’effondrèrent sur Yann sans verser de sang, et la scène se figea pendant quelques secondes. Simon au dessus du corps sans vie du monstre haletant avec son arme en main, les yeux grand ouverts animés d’une lueur folle. Il s'effondra ensuite par terre, completement épuisé et suant à grosses gouttes.
    - Mon dieu mais c’était quoi ça ? Demanda-t-il en se tournant enfin vers ses amis. Les gars qu’est-ce … qu’est-ce que je viens de tuer ?
    - Je ne sais pas. Répondit Yann se dépattant de la créature. Je ne sais pas mais si tu ne l’avais pas fait on serait tous mort.
    - Ils sont où Valentin ? Il blanchit en voyant le sang couler de la gorge de ce qui avait été son pire ennemi. Et qu'est-ce que Florian faisait ici.
    - Valentin est dans la cabane. Dit Arthur d'une voix tremblante essayant de trouver une logique aux évenements qui venaient de se produire. Florian et ses amis ont découvert le passage et la cabane. C'en est arrivé au poings quand le séisme à frappé. Après Valentin à … changé, il a tué Maxime puis … je sais pas trop ce qu'il à fait mais ça à réveiller les statuettes. Elles ont changées Thibault en ce monstre que tu viens de tuer puis elles sont parties vers l'internat.
    - Ca ? Je viens de … tu veux me faire croire que c'est Thibault ? Simon commença à crier les yeux exorbités. Tu te moques de moi ? Tu trouves ça marrant ?
    Il aurait pu continuer longtemps si Yann ne l’avait pas arrêter d’un nouveau coup de poing bien placé. Simon le regarda complètement perdu.
    - C’est bon tu t’es calmé ? Demanda Yann passant sa colère sur son ami. Tu penses vraiment qu'on est en état de faire des blagues la ?
    - Je... Commença Simon pour lui-même. Mais bon sang c'est impossible ce que vous me racontez c'est une histoire de conte, on est dans la vraie vie la !
    - Donc ce monstre pour toi c'est juste notre imagination ? Explosa Yann incrédule en pointant du doigt le cadavre.

    Simon regarda le corps sans vie essayant de se faire une raison, de comprendre ce qui se passait. Soudain une lueur apparue dans ses yeux.

    - Attends, les petits monstres ils transforment les humains en ça ? Demanda-t-il lentement.
    - Oui, commença Arthur, mais Simon le coupa encore une fois.
    - Et vous les avez vus rentrer dans l’internat ?
    Yann blanchi en réalisant ou Simon voulait en venir,
    - Ils vont transformé tout le monde à l'internat.
    Simon se releva terrifié :
    - Marie !
    Il parti en courant oubliant et son arme et ses amis. Il traversa le tunnel et la sortie sans faire attention aux ronces qui lui déchiraient la peau et pris la direction des dortoires. Il dut rapidement se faire une raison pourtant. Les petites créatures avaient déjà commencé leur œuvre ignoble et des colosses grisatres rodaient partout dans la forêt, érants sans but. Ca et la des cadavres d'élèves qui s'étaient fait attaquer jonchaient le sol. Faible en comparaison et sans arme, il compris très vite que si la moindre de ses créatures le voyait s'en était fini de lui. Prenant son mal en patience, il avança lentement à travers la forêt qu'il connaissait si bien. Il arriva enfin à la lisière de la forêt et observant la cour jura en voyant un des colosses rodant. A bout, l'adolescent décidé de faire fit de sa propre sécurité et de tenter le tout pour le tout. Il sprinta à travers le goudron et entendit le pas lourd de la créature le prendre en chasse. Sautant sur la porte, celle-ci s'ouvrit à l'impact. Simon la referma aussitôt et avec une branche qu'il avait ramassé la bloqua. La créature frappa la porte dans un fracas gigantesque et les gonds ployèrent presque sous le choc. Heureusement pour Simon ils réussirent à tenir et le colosse resta coincé à l'exterieur. Il essaya en vain de la lacérer de ses griffes, mais le métal tint bon.

    Il était maintenant coincé, sans issue dans le bâtiment principal mais cela n'avait pas d'importance. Grimpant les marches quatre à quatre il arriva au premier étage, le dortoir des filles. D’un saut il atteignit le palier et vit que le couloir était vide. Après une seconde d'hésitation il retouva finalement la chambre de Marie mais à son grand damn la pièce était vide. Simon frappa le mur de colère et s'assit dans le couloir, essayant de reprendre son souffle. Réflechissant à cent à l'heure il chercha ou la jeune fille avait bien put se cachern convaincu qu'elle allait bien ? Sans y penser il jeta un coup d'oeil à la chambre qu'il voyait pour la première fois.
    - Je ne la pensais pas aussi fifille. Se surpris-t-il à penser.
    Un cri dans la chambre d’à côté le tira de sa rêverie et sans même y penser Simon reparti dans sa charge et entra dans la pièce voisine. Laure était recroquevillé dans un coin de la chambre, une des créatures s’approchant dangereusement d’elle. Simon frissonna de peur pour la jeune fille et lui même, puis fonça sur le monstre. Ramassant une chaise au passage il frappa le monstre de toutes ses forces au niveau de ses jambes, explosant le siège en bois. Le choc eu l’effet désiré et la créature s’effondra par terre avant de se retourner vers son agresseur. D'un coup de pied au visage Simon le renvoya au tapis et, agrippant le bras de Laure, l'attira vers lui avant de l'entrainer hors de la chambre. D'un virage sec il se propulsa avec la jeune fille dans la chambre de Marie et referma la porte. Se cachant derrière il entendit les pas lourds de la créature tandis que celle-ci chargeait à travers le couloir à la recherche de ses proies disparues.
    - Tu n'es pas blessée ? Demanda-t-il à son amie la voyant se masser le bras avec une grimace.
    - Non ça va, répondit elle vexée. Tu m'as fait plus mal en me tirant de la comme un sauvage.
    Simon abassourdi ne s'attendait pas à cette réponse.

    - Désolé.
    - Non, se repris la jeune fille. Tu m'as sauvé la vie, je suis désolé. C'est juste que je n'aime pas être traité comme une demoiselle sans défence.
    -D'accord, je retiens, répondit Simon que la situation cocasse faisait rire. Puis son objectif originelle lui revint en tête. Elle est ou Marie ?
    Laure ne répondit pas et dans le silence, il réalisa ce qui c'était passé.

    - La créature c’était ? Demanda-t-il connaissant déjà la réponse.

    Les larmes aux yeux Laure hocha lentement la tête. Simon ferma les yeux et essaya d'encaisser le choc, mais la nouvelle fut trop dur pour lui et s'affaissant complétement il regarda une photo de feu la jeune fille d'un œil vide.
    Cinq minutes passèrent ainsi, Laure en larme et Simon le regard dans le vide. Des bruits de pas lourds pouvant se faire entendre de temps à autre dans le couloir. Puis la jeune fille se repris, d'une grande inspiration elle arréta ses larmes et réussi à se calmer.
    - Simon il faut qu'on parte d'ici, dit elle d'un ton autoritaire. Si on reste on est sur de se faire avoir par ses choses. Je crois que les autres ont essayés de se bariquader au dernier étage mais je doute qu'on puisse y arriver vu la quantité de ces monstres entre nous et eux...
    - Yann et Arthur m'attendent dans notre cachette de toute manière faut que je retourne les voir, répondit Simon en se levant. Ils pourront peut être nous expliquer un peu mieux ce qu'il ce passe.
    - Tu... Laure hésita avant de continuer, tu ne penses pas qu'ils aient put se faire transformer ?
    - Certain, ils sont forcément dans la cachette, s'obstina Simon. Et aucune chance que ces choses ne la trouve, ils sont trop idiots. Par contre pour sortir on peut plus passer par la sortie de l'internat y a un des monstres qui la garde.
    - Ok suis moi, je nous emmenne jusqu'à la forêt !
    Avant même que Simon n'ait put répondre, elle se leva et observa le couloir. Une fois assurée qu'il n'y avait pas de créature elle partie, le garçon sur ses talon. Ils durent plusieurs fois ce cacher dans des chambres abandonnées pour laisser passer le danger mais ils réussirent sans accroc à rejoindre le réfectoire. Confiante Laure s'appréta à le traverser pour aller dans la forêt quand une main la saisie et la tira en arrière. Simon pour la première fois depuis leur départ était en pleine alerte. Valentin venait de surgir de la forêt, une claymore en main. Il était en train de parler à une dizaine de monstres et pointa du doigt le dernier étage. Quatre d'entre elles traversèrent le refectoire, passant à quelques metres des adolescents et prirent l'escalier dans la direction qu'on leur avait donné. Valentin quant à lui guida les autres hors de vue de Simon qui pensa deviner leur destination.
    - Ils vont attaquer la ville. Murmura-t-il.
    - Qu'est-ce que Valentin faisait avec ses choses ? Lui demanda Laure complétement abassourdie.
    - Apparemment c'est leur chef. Faut qu'on se dépèche on ne sait pas quand est-e qu'ils vont revenir. Répondit Simon coupant court à toute conversation.
    Il traversa la cours et se réfugia dans la pénombre des arbres, la nuit avait commencé à tomber et Laure failli le perdre de vue. Courant après lui elle se retint de l'inonder de question, ne sachant pas si des monstres rodaient encore dans le coin. Après une courte pause pour vérifier qu'ils n'avaient pas été vu ils repartirent en direction de la cache. Guidant Laure dans le noir ils réussirent à passer les ronces sans problème. Il entra dans le passage et se retrouva soudain nez à nez avec une claymore.
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    Message par Milamber Sam 12 Sep - 20:43

    Here we go again:

    Explosa Yann incrédule

    Why? XD "Explosa yann, incrédule,"

    C'est juste que je n'aime pas être traité comme une demoiselle sans défence.

    bof, le stéréotype est trop forcé pour le coup je trouve, elle reste humaine quand même, le reste est bien sur ce point, ça illustre son caractère mais cette phrase est de trop je pense.

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    Message par Foxburrows Ven 16 Oct - 14:17

    Chapitre 3
    Le bâtiment n’était pas très grand, le plafond devait à peine atteindre les deux mètres de haut et il n’y avait ni étage ni fenêtres. Les murs semblaient fait de torchis, d'apparence rugueuse et de couleur marron, mais au toucher on pouvait sentir que le matériel était bien plus solide. La porte était en bois et de simple facture, la poignée une simple clenche en métal mal forgé. Pourtant à ce moment, pour ce garçon c'était comme si la muraille de Chine elle même était tombée sur sa cabane. Valentin le rejoignit rapidement et tira une tête représentant parfaitement la folie tandis que Arthur dans sa hâte de voir leurs réactions avait raté son saut et s'était étalé dans l'herbe.

    - Mais… commença Valentin.
    - C'est pas... Tenta de continuer Simon.
    - On entre ? Proposa Arthur tout fier de l'effet.

    Il poussa Simon en avant et le força à entrer dans la maison. Ce dernier pénétra dans la bâtisse comme l'aurait fait un voleur inexpérimenté lors de son premier cambriolage. Discret et attentif à tous les détails, mais tellement nerveux que le moindre bruit le ferait sursauter. Scrutant la pièce d'un coup d'oeil rapide, il fit un bond en arrière en entendant un bruit à côté de lui.
    L'éméteur de se bruit n'était autre que Yann qui était en pleine observation de quelque chose que Simon n'arrivait pas à voir. Il ne les avaient pas entendu arriver et avait sursauter en criant instinctivement les pires jurons qu'il connaissait. Rapidement ses cris furent recouvert par un autre bruit encore plus sonore, le rire déchaîné d'Arthur qui se roulait dans l'herbe les mains sur le côtes.
    - Je te hais Arthur, souffla Yann. Je pensais avoir au moins une bonne heure devant moi encore, il n'est que...

    Il porta un coup d’œil rapide à sa montre.

    - Déjà 15h30 le temps passe trop vite.
    Voyant que son ami ne s’arrêtait pas de rire, il lui sauta dessus. Arthur le souffle court réagit trop tard et Yann réussi à enrouler un bras autour de son cou avant qu'il ne commence à se défendre. Pendant que les deux garçons continuait de se battre, Simon fit le tour de la salle.

    La seule lumière éclairant la pièce était celle passant par la porte. Elle éclairait toute la pièce de manière chaotique, les rayons du soleil se perdant dans les branches des arbres au-dessus donnant l'impression que la nuit pouvait tomber à tout moment. Laissant son regard vagabonder il remarqua tout d'abord l'autel gigantesque qui trônait au milieu de la pièce. De la forme d'un cube, ses bords donnait l'impression d'être aussi aiguisés que des couteaux de cuisines. Encore plus troublant était sa couleur, si on peut ainsi dire. Elle était d’un noir parfait, tellement intense qu'il semblait aspirer toute la lumière de la pièce tel un trou noir. Alors qu'il commençait à s’y intéresser de plus prêt un bruit métallique le fit se retourner. Juste à côté de la porte, la ou Yann se tenait quand il était entré il y avait un râtelier d’armes. Rempli d’énormes épées.
    - Des claymores annonça même Valentin fasciné qui en avait pris une. Ca à l'air d'être des vraies. Dans les magasins pour touristes elles sont toujours toutes belles et scintillantes, la elles ont été forgées dans un métal rugueux et laid mais beaucoup plus solide. Des vraies comme celles qui ont amené la mort pendant des siècles, des siècles. Des faucheuses de vie qui n’ont aucune autre fonction que la destruction aussi simple que ça.
    Simon lança un regard surpris à son ami.
    - Eh bien tu as l'air de t'y connaître !
    - J'avais fait un exposé sur ça en troisième pour la sortie au Puy du Fou, répondit Valentin rougissant légèrement. Il y a des choses qui reste.
    Alors que Valentin commençait à faire quelques moulinets avec son arme, vérifiant son équilibre, sa droiture et tout simplement s'amusant avec son épée, Simon continua la découverte de la pièce. Toute la partie derrière l'autel baignait dans l’obscurité cachant initialement son contenu, mais ses yeux s'ajustèrent vite à la pénombre révélant une centaine de minuscules statues en pierre.Elles avaient la forme et la taille d'une balle de tennis, à l'exception de leurs deux bras et jambes qui ressortaient des côtés. La tête se trouvait au milieu de leur torse et la bouche paraissait proportionellement gargantuesque. En se rapprochant, il fut impressionné par le détail avec lequel elles avaient été sculptées, allant des stries des ongles aux veines des yeux, leur donnant un aspect quasiment vivant. Plus que ça même, avec un frisson le garçon eut l'impression qu'elles avaient été pétrifiées. Une pensée d’autant plus effrayante que si elles avaient vraiment existé, elles auraient remporté et de loin le prix de la plus moche créature. Encore plus surprennant fut la découverte du socle en pierre brute en dessous des statues, et le fait qu'elles avaient été sculpter dans ce socle. Le reste de la salle était vide, pas la moindre trace de vie, ni d’occupation à l’exception notable du manque de poussière. Enfin presque vide.
    Alors que Simon balayait encore une fois la salle du regard, il remarqua une pierre de la taille d'une bille juste derrière l’autel. Elle était différente du reste de la maison. Elle n’était pas noire comme la stèle et jurait même avec la couleur délavée des murs du sol et du plafond. Elle était d’un vert foncé qui faisait penser à une émeraude, mais sans en avoir le côté précieux. En s’approchant un peu plus il remarqua des petites veines dans la pierre, eux par contre du même noir que l’autel qui cachait la pierre. Simon la ramassa et la tourna dans sa main, elle avait tout l’air d’une pierre normale, mis à part la couleur.
    - T'as trouvé quelque chose Simon ? Demanda Arthur dans une tentative pour détourner l'attention de Yann.
    - Avant tout, dit ce dernier en rangeant la pierre dans sa poche. Je crois que vous nous devez quelques explications.
    - Ouais ! S'exclama Valentin qui avait pris une des claymores. Malheureusement pour lui celle-ci était plus grande que lui et beaucoup trop lourde et le tableau final était plus pitoyable qu'effrayant. C'est quoi cet endroit ? Et n'essayez même pas de nous faire croire que vous l'avez construit.
    - Lâche ça Valentin, tu vas te faire mal. Lui répondit Yann en lui lançant un regard oblique. C'est très simple, quand on est arrivé nos affaires étaient étalées partout dans les environs, à la place, il y avait ça. On n'a rien trouvé d'autre qui y ressemble dans les alentours et on ne sait pas comment elle est arrivée la. Mais très honnêtement, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose, on a quelques sièges confortables qui attendent dehors et la bâche pour recouvrirent toutes ses mochetés derrière.
    - Alors Simon, t'as trouvé quoi ? Redemanda Arthur sincèrement curieux cette fois.
    - Une bille rien de très intéressant, répondit Simon en la lui envoyant, le visage renfrogné. Par contre, et désolé d'être le rabat-joie pour une fois, mais on ne peut pas rester ici.
    - Quoi ? S'exclamèrent Yann et Valentin en même temps. Pourquoi pas ?
    - Une maison vient d'appparaître de nul part au milieu de la forêt. En une journée. Vous trouvez pas ça bizarre vous ? Il faut le dire aux enseignants, on ne peut pas garder ça pour nous. Si ça se trouve, elle n'est pas stable où je ne sais quelle autre embrouille.
    - Pas besoin, tenta de le persuader Yann. S'il y en a une ici, il doit y en avoir d’autre pas loin. Et puis si on leur dit, on peut dire au revoir au passage.
    - T'as dit toi même que t'as rien trouvé qui y ressemble dans le coin. Et puis la personne qui l'a construite va bien finir par revenir...
    - Donc, on abandonne tous nos plans ? Plus de coin, plus de sortie, plus de... rien ? Lui demanda Valentin désespéré.
    - Plus de planque, plus d’endroit protégé contre la tyrannie de Florian. Renchérit Arthur levant enfin les yeux de la bille. Mais, et ça me coûte de le dire, Simon a raison. Il faut leur dire.
    - Vas-y dans ce cas, lâcha Yann à l'encontre de Simon. Si t'es si sur de toi, je ne vais pas t'en empêcher. Moi, je reste ici à savourer ma liberté aussi longtemps que possible.
    - C’est vrai qu'il vaut mieux tout ranger avant qu'ils n'arrivent. Et tu ne serais pas très utile pour ce travail, tu ferais plus laisserais plus de marques que tu n'en enleverais. Acquiesça Arthur en essayant de détendre l'atmosphère. Voyant que ça ne marchait pas il repris plus sérieux. Mais je doute qu’ils te prennent au sérieux juste avec ta parole et ta gueule d’ange, prends … Il regarda dans la salle rapidement. C'est pas le mieux mais prends une des épées avec toi. Au moins avec ça tu va capter leur attention ! Je pense que je vais garder la pierre par contre si personne n'y voit d'incovénient, ça fait pas de mal un souvenir.
    Simon pris gauchement une des armes sur le râtelier et après un dernier regard d'excuse, il partit à la recherche des adultes. Après quelques moments de battements les trois adolescents restants vaquèrent à leurs occupations. Valentin, claymore toujours en main, tourna autour de l'autel et des statues essayant d'en imprimer l'image d'en sa mémoire pour pouvoir raconter le plus fidelement aux autres ce qu'ils avaient vu. Arthur se mit dans un des rares éclaircis et regarda la bille de plus près mais celle-ci semblait tout à fait anodine. Yann quant à lui sorti cacher les chaises dans un fourée non loin en chantant une litanie d’insultes envers tout et n’importe quoi.
    Mais alors qu’il venait juste de ramener les premières, il fut interpellé par un bruit de conversation au niveau du mur. Faisant le tour de la bâtisse, il découvrit trois autres adolescents dans l’entrée qui regardaient vers l’intérieur et qui ne semblaient pas l’avoir vu.
    - Eh bien ! Eh bien ! Qu’avons-nous-la ? Demanda ironiquement Florian. Deux pauvres andouilles jouant dans leur petite cabane, je dois dire que je ne m’attendais pas à ça de vous c’est vachement bien fait, de vrais architectes !
    - Je pense pas que ce soit eux qu'y l'ait construit Flo, répondit un des ses amis sans remarquer le sarcasme de ce qu'il avait dit. Elle devait être la avant et ils l'ont juste utilisé.

    Thibault avait dit ça avec tellement de candeur et de serieux que la tension de la rencontre avait failli être diffusé, mais Yann ne put se priver de l'occasion et se montrant enfin leur demanda :

    - Qu’est-ce que tu veux ? Tonna-t-il faisant sursauter les invités. Et comment vous avez trouver cet endroit ?

    - Mon dieu ! Que de questions, dit Florian d’un air faussement joyeux, l’effet était cependant gâché par ses poings refermé et sa mâchoire crispé. Si vous ne vouliez pas qu'on trouve cet endroit, il vous suffisait d'être un peu plus discret quand vous travaillez sur le chantier. Je ne serais pas surpris que la moitié de l'internat soit au courant maintenant.
    - Dégage. Cracha Valentin qui s’était lui aussi relevé épée toujours en main. Ou tu vas finir avec plus qu’un œil au beurre noir cette fois ci.
    - Tu penses que tu me fais peur ? Florian avait presque crié le dernier mot.
    Et ce dernier mot déclencha les hostilités.Yann instinctivement fonça sur Florian pour qui il avait le plus d'animosité et lui enfonça son poing dans le ventre. Le coup eut l'effet désiré et l'adolescent se plia en deux en expulsant tout l'air de ses poumons. Valentin voyant les deux autres se concentrer sur Yann, enchaina et fonça sur Thibault épaule en avant. Il ne s'était jamais vraiment battu avant et se préparant au choc il serra la machoire et ferma les yeux. Sa cible le voyant arriver fit un bond sur le côté pour éviter le coup mais réalisa trop tard que sur la même trajectoire se trouvait Florian, toujours à court de souffle. Valentin, les yeux toujours fermés perdit l'équilibre au moment ou il aurait du frapper son adversaire, ouvrant les yeux il vit Florian juste devant lui, une demi seconde avant de l'envoyer au sol. L'action lui permis de reprendre son équilibre et, de l'exterieur semblait même avoir était son plan depuis le début. Enragé de s'être fait avoir comme ça Thibault lui sauta dessus.
    Maxime aurait bien aidé l'un ou l'autre de ses amis, mais Arthur lui avait sauté dessus. Aussi expérimenté que Valentin, il n'eut malheureusement pas autant de chance que ce dernier. En effet Maxime était un grand fan de lutte et rapidement Arthur se retrouva coincé au sol, lui rappelant son combat contre Yann un peu plus tôt.Yann après le coup de poing initial avait regardé la scène se dérouler san trop savoir ou aller, Valentin semblait s'en sortir tout seul alors que Arthur avait beaucoup de mal, mais la mélée les séparés et le temps d'y arriver Arthur aurait surement réussi à s'en sortir tout seul. Heureusement pour lui, Florian commençait à se relever, lui donnant une cible parfaite. D'un coup de pied, il renvoya son adversaire au sol encore plus furieux si cela était possible.
    Le combat ne dura qu’une trentaine de secondes mais pour les six garçons cela avait semblait une éternité. Arthur réussit à sortir de la prise le retenant et envoya l’autre adolescent rouler d’un coup de genou bien placé. Valentin commençait à saigner du nez suite à la rencontre de son visage avec le poing de son adversaire, ces lunettes, tordues, pendaient de travers, mais son adversaire n’était pas en meilleur état. Yann jouait toujours avec Florian réussissant à esquiver la plupart de ses coups et en en plaçant trois fois plus qu’il n’en prenait.
    Soudain le combat pris fin. Aucun des combattants n’en avait décidé ainsi mais le choix ne fut pas leur. Un deuxième tremblement de terre frappa sans prévenir.alentin s’écroula sur l’autel sous un dernier coup de son adversaire qui avait à peu près réussi à conserver son équilibre. Arthur qui était toujours à terre s’écarta des épées, juste à temps pour les éviter alors qu’elles tombaient sur son rival qui s’assomma à moitié sous l’avalanche de métal. Florian en essayant d’attaquer Yann pendant un moment de faiblesse, se frappa la tête contre un mur et parti rejoindre son ami au sol. Le tremblement de terre se calma rapidement et emporta avec lui toute l’ardeur que les garçons avaient eu. Seul Maxime ne semblait pas avoir compris que c'était fini, s’approchant de Valentin toujours assommé à côté de la stèle.
    - Toi, ça fait des années que je rêve de te rendre cet œil au beurre noir.
    Il le prit par les cheveux et essaya de le relever, mais il rencontra une résistance inattendu dans son entreprise. Celle-ci ce présentait sous la forme d’une des claymores le traversant de part en part au niveau de la poitrine. Valentin se releva l’adolescent toujours embroché sur l’arme qu’il tenait d’une main. Le corps du garçon glissa le long de la lame avant de s’effondrer par terre comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Il essaya de parler mais seuls quelques gargouillis sortirent de sa gorge. Avant qu'il est le temps de toucher le sol c'était fini. Il était mort.
    Valentin essuya son épée sur le cadavre puis d’une main, le souleva pour le mettre sur l’autel, s’éclaboussant de sang au passage. Quand il se retourna pour s’adresser à ses amis, la scène entière avait acquis un caractère irréel. Leur ami de toujours, plus faible et plus petit toujours prêt à faire une blague les regardaient maintenant recouvert de la tête au pieds de sang et l'arme toujours en main. Ils auraient put croire que c'était un rêve, un cauchemard si ce n'était pour le sourire froid et faux sur son visage.

    - Bon, je crois que vous avez compris ce qui vous arrivera si vous essayez d’interrompre ce que je vais faire, déclara-t-il d’un ton ironique à l’encontre de ses amis. Et ça me ferait de la peine, je vous aime beaucoup plus que celui-la.
    Ils n'avaient pas bouger durant toute cette scène ne pouvant faire que regarder mais les paroles de Valentin les sortis de leur état de choc. Le pantalon de Florian devint foncé et humide alors que ce dernier essayait désespérément de réveiller son ami toujours inconscient. Arthur qui n’avait pas quitté le corps sans vie du regard se mit à pleurer sans bouger avant de se retourner pour vomir bruyament. Yann après un instant d’hésitation, fit un pas en avant dans une tentative de défi mais tomba à genoux alors que ses jambes l’abandonnait.
    Valentin voyant qu'ils étaient tous hors d'état de nuir se retourna vers l'autel et mettant une main dessus sembla se couper du reste du monde. La stèle commença à vrombir et le corps sans vie de l’adolescent dessus prit une teinte de plus en plus blanche. Le sang qui s’était accumulé autour de lui disparut de la surface comme s'il était absorbé par la pierre. En même temps, des veines d’un bleu saphir firent leur apparition sur la dalle. Elles s’étendirent sur la surface entière du bloc de pierre puis se propagèrent sur le sol, le faisant vibrer de la même manière que la stèle. Les garçons reculèrent jusqu’au fond de la salle essayant déséspérément de trouver un moyen d'atteindre la sortie sans toucher aux veines. Ces dernières n'arrivèrent jamais jusqu'à eux. Une fois arrivée sur la stèle des statues, leur vitesse diminua fortement alors qu'elles se multipliaient jusqu'à toutes les recouvir. Avant d’avoir le temps de se demander ce qu'il se passait, ils virent Valentin vaciller et poser un genou à terre, la main toujours sur l’autel. Sa peau commença à prendre la même teinte que celle du cadavre puis finalement il s'écroula sur le sol, inconscient.
    Les veines disparurent et le silence revint. Profitant du repis qui leur était donné, les adolescent coururent à la sortie passant à côté du corps inerte des deux garçons, poussés par leur instinct de survie. Seul Thibault, qui venait tout juste de se réveiller et n'ayant pas vu la scène réagi différement. Il s’approcha du corps inerte de Valentin et commença à le frapper de toute ses forces les larmes aux yeux. Dans son état il ne remarquait même plus les cris des trois adolescents lui priant de sortir, il ne remarqua pas non plus le son de la pierre qui se brise. Le bruit se fit une première fois coupant court aux paroles des survivants qui se tournèrent vers le fond de la salle. Un deuxième, puis une multitude de craquements suivirent et horrifiés, ils virent clairement les statues commencer à bouger. D’abord lentement puis de plus en plus vite comme si elles se réveillaient d’un long sommeil et toutes fondirent sur le pauvre garçon encore évéillé au milieu de la pièce.
    Enfin sorti de sa transe il essaya de s'échapper, il en repoussa trois d’un coup de pied mais cinq de plus s’agrippèrent à sa jambe tendue. Il les balaya avec son bras mais déjà d’autres lui grimpèrent sur le dos. Il se démena comme un diable pour enlever celles-là, allant même jusqu’à se déshabiller. Mais en vain, la myriade de créatures l’engloutit et le plaqua au sol, les trois autres garçons ne purent que regarder avec effroi alors que deux des créatures lui ouvrirent la bouche et qu’une troisième y entra. A ce moment il arrêta totalement de se débattre, les yeux révulsés. Il commença à convulser et sa peau se mit à prendre une teinte grisé mais les survivants n’en virent pas plus, les créatures l'avait abandonné et les avaient pris pour cible.
    Ils sortirent de la maison et fuirent vers le trou, mais les créatures étaient étonnement rapides et se rapprochèrent d’eux à une vitesse terrifiante. Voyants qu'ils n'arriveraient jamais à temps au passage et prient de panique, les trois adolescents abandonnèrent leur plan et s'enfoncèrent dans la forêt en direction de la ville. La horde grouillante des petits monstres les ignora completement et fonçant en ligne droite escaladèrent le mur de l'internat utilisant leur nombre et leurs griffes avant de disparaître complétement de vue. S'arrétant, les deux amis se regardèrent, confus et soulagés en même temps. Leur plaisir fut pourtant de courte durée, Florian se mit à crier, encore plus terrifié en pointant du doigt la maison. Un monstre de deux mètres de haut portant les habits déchirés de Thibault les regardaient. Il avait la peau grise et lisse, ses muscles étaient sayants et puissants et ses mains se terminaient en griffes acérées.

    Sans un instant d'hésitation, elle chargea les trois adolescents. Ils essayèrent de s'enfuir mais la créature était plus rapide. Elle cueilli Arthur qui avait été le plus lent à réagir, en pleine course et l’envoya s'ecraser contre un arbre, il lacha un cri de douleur avant de s'effondrer au sol. Yann se retourna au quart de tour en entendant le cri de son ami et la vision qu'y lui était offerte eut l'effet d'une douche froide. Il était trop rapide, impossible de le semer. Il fallait l'arréter.
    Tandis que Florian continuait de fuir, il ramassa une branche morte et s'appréta à affronter le monstre qui s'approchait. La créature qui avait arreté de courir après son choc avec Arthur s'avançait d'un pas lourd vers Yann, mais ses yeux ne regardait même pas le garçon, ils étaient tournaient vers le fuyard. Il passa à côté du garçon sans l'attaquer et sa simple proximité terrifia Yann jusqu'au plus profond de lui même le tétanisant de peur. Il réussit pourtant à se reprendre en lançant un coup d'oeil à son ami toujours affalé par terre et,prenant son arme improvisée à deux mains il l'eclata sur le dos du colosse. Le baton se brisa sous le coup et le choc engourdit les bras de Yann. Le monstre quant à lui ne sembla pas être affecté par l'attaque et, comme on essaye de se débarasser d'une mouche, envoya un coup désinteressé à Yann. Il l'atteint au visage et la vue de l'adolescent devint flou, ses genoux lachèrent et il se retrouva dans l'herbe complétement sonné.
    Florian qui s'était arrété pour voir pourquoi il n'entendait plus d'autre pas derrière vit le monstre se débarasser de Yann avec facilité. Il tomba par terre alors que ses jambes l’abandonnait et rampa aussi vite qu’il put, mais ce n’était pas suffisant. Le colosse s’arrêta devant lui et leva une patte griffue prête à frapper. Florian cria de rage et de désespoir, aussi fort qu’il le put, s’écorchant la gorge et se rompant la voix. Son cri se transforma en un gazouillis pitoyable et la lumière dans ses yeux s’éteignit pour toujours quand la griffe lui arracha la gorge.

    La créature se tourna lentement vers Arthur qui toussait du sang quelques mètres plus loin et inexorablement s’approcha de lui. Il ne sembla pas remarquer le cris enragé derrière lui, ni même l'adolescent armé d'une épée qui lui fonçait dessus. Abattant son arme d’un mouvement brut, Simon lacéra le dos du monstre, de l'épaule jusqu'à l'omoplatte. Le colosse se tourna vers son nouvel assayant avec autant de stoïsme que lorsque Yann l'avait frapper. Il leva une griffe et s’apprêta à frapper l’adolescent, paralysé maintenant que l’adrénaline le quittait. Yann qui avait attrapé une nouvelle branche revint à l’assaut et d'un puissant coup d'épaule réussit à déstabiliser le monstre, puis giffla son ami.
    Ils n'avaient pas le temps de parler, mais la baffe et le regard de Yann suffirent à faire passer son message à Simon :
    - Si tu ne te reprends pas on va tous subir le même sort que Florian !

    Simon sursauta à la baffe mais elle avait eut l'effet désiré. Il réaffirma sa prise sur son arme et acquiesça d'un signe de tête. Le monstre aussi avait repris son équilibre et s'attaqua à Yann. Il griffa l'air devant lui alors que le garçon évitait son coup puis avec une vitesse impressionnante lui bondit dessus. L'adolescent se retrouva plaqué au sol sous le poids du monstre, ce dernier se releva et frappa Yann au visage. Il réussit à bloquer le coup avec son baton mais l'arme lui fut arraché des mains. Sans arme et sans défense Yann compris ce que ressentait les gens juste avant de mourir. Il regarda la griffe faire un arc de cercle alors qu'elle descendait sur lui et fut surpris par la sérénité qu'il ressentait.
    Simon avait voulu réagir quand le monstre s'en était pris à son ami mais l'arme immense avait été trop lourde et son coup avait raté le monstre. Réalisant que son erreur allait surement lui couter la vie de son ami, il se senti drainer de son energie. Il vit le gourdin de Yann voler à quelques mêtres et compris qu'il ne pourrait pas se protéger du prochain coup. Il releva son épée qui lui semblait beaucoup plus légère d'un seul coup et l'utilisant comme une batte de baseball frappa le monstre au ventre, espérant que le coup serait assez puissant pour déstabiliser le monstre et, avec de la chance peut être même le desarsonner. Ce qui arriva fut quelque peu différent, le coup atteignit le monstre mais la lame au lieu de mordre la chair et repousser le monstre, le trancha en deux. Simon eut l'impression de couper une feuille de papier en deux alors qu'il traversait le corps du colosse mais en même temps, l'épée semblait avoir tripler son poids initiale et il ne réussit pas à la garder en main. Elle ne vola pas loin ,s'écroulant comme une enclume au sol. Les deux parties du corps s’effondrèrent sur Yann sans verser de sang, et la scène se figea pendant quelques secondes. Simon au dessus du corps sans vie du monstre haletant, les yeux grand ouverts animés d’une lueur folle et Yann réalisant qu'il n'était pas mort. Simon s'effondra par terre, completement épuisé et suant à grosses gouttes.
    - Mon dieu mais c’était quoi ça ? Demanda-t-il en se tournant enfin vers ses amis. Les gars qu’est-ce … qu’est-ce que je viens de tuer ?
    - Je ne sais pas. Répondit Yann en se dépattant de la créature le teint vert. Je ne sais pas, mais si tu ne l’avais pas fait on serait tous mort.
    - Il est où Valentin ? Il blanchit en voyant le sang couler de la gorge de ce qui avait été son pire ennemi. Et qu'est-ce que Florian faisait ici ?
    - Valentin est dans la cabane. Dit Arthur.
    Le choc contre l'arbre lui avait fait perdre conscience quelques instant et quand il s'était réveillé il avait observé les derniers instants de la créature. D'une voix tremblante, essayant de trouver une logique aux évenements qui venaient de se produire il continua de parler :
    - Florian et ses amis ont découvert le passage et la cabane. C'en est arrivé aux poings quand le séisme à frappé. Après Valentin a … changé. Arthur ne semblait pas se croire lui même alors qu'il essayait de se rappeler les évenements. Il a tué Maxime puis … je sais pas trop ce qu'il à fait mais ça a réveillé les statuettes. Elles ont changé Thibault en ce monstre que tu viens de tuer puis elles sont parties vers l'internat.
    - Ca ? Je viens de … tu veux me faire croire que c'est Thibault ? Simon commença à crier les yeux exorbités. Tu te moques de moi ? Tu trouves ça marrant ?
    Il aurait pu continuer longtemps si Yann ne l’avait pas arrêter d’un nouveau coup de poing bien placé. Simon le regarda complètement perdu.
    - C’est bon tu t’es calmé ? Demanda Yann passant sa colère sur son ami. Tu penses vraiment qu'il est en état de faire des blagues la ?
    - Je... Commença Simon pour lui-même. Mais bon sang c'est impossible ce que vous me racontez c'est une histoire de conte, on est dans la vraie vie la !
    - Donc ce monstre pour toi c'est juste notre imagination ? Explosa Yann incrédule en pointant du doigt le cadavre.

    Simon regarda le corps sans vie essayant de se faire une raison, de comprendre ce qui se passait. Soudain une lueur de compréhension apparue dans ses yeux.

    - Attends, les petits monstres ils transforment les humains en ça ? Demanda-t-il lentement.
    - Oui, commença Arthur, mais Simon le coupa encore une fois.
    - Et vous les avez vus rentrer dans l’internat ?
    Yann blanchi en réalisant ou Simon voulait en venir,
    - Ils vont transformer tout le monde à l'internat.
    Simon se releva terrifié :
    - Marie !
    Il parti en courant oubliant et son arme et ses amis. Il traversa le tunnel en sprintant, toutes ses pensées se tournant vers ses petites créatures attaquants Marie. Il n'avait aucune idée de comment elles agissaient mais ça ne faisait qu'empirer les choses, son imagination partant dans milles directions à la fois. Il déboucha du mur et vit le par terre de ronces qu'ils avaient installé détruit par les innombrables créatures. Le chemin qu'avaient pris les créatures étaient très visible, leurs griffes laissants des empreintes aussi bien dans le sol que dans l'ecorce des arbres. La majorité étaient partis vers l'internat mais un certain nombre s'étaient séparées et partait dans la forêt. Il entendait sans voir des cris de peur et de douleur tout autour de lui lui donnant le vertige. Partagé entre son désir ardent de sauver Marie et sa propre sécurité, il repris finalement courage et repartis vers l'internat. Il ne courrait plus par contre, il n'en était plus capable. La fatigue qu'il avait ressentit lors du combat contre le colosse reprenait le dessus et il avait l'impression que ses jambes étaient en coton. Plusieurs fois il vit des colosses marcher sans but, la plupart avec du sang dégoulinant de leurs griffes et certains même au dessus du cadavre d'autres élèves. Il se cachait dans ses moments la, dans des petits fourées attendant le départ du ou des monstres sachant que s'il se faisait voir s'en était surement fini de lui aussi. L'épreuve était éprouvante pour le jeune garçon, la fatigue le rendait encore plus nerveux et rester sans bouger le taxait mentalement. Il finit pourtant par atteindre la lisière de la forêt sans se faire voir par les colosses mais il ne savait pas combien de temps cela lui avait pris. Le sentiment d'urgence repris le dessus et il s'appréta à traverser la cours quand une masse informe au milieu l'arréta. Le corps du garde champêtre gisait dans une flaque de sang, de multiples blessures tailladant ses vetements, il s'était battu jusqu'au bout mais ça n'avait pas suffit. La vue du vieil homme mort brisa le jeune garçon, il l'avait connu toute sa vie et avait toujours étais gentil envers eux. Il vit un des monstres roder non loin, il s'imagina rapidement la scène dans sa tête puis, convaincu de pouvoir y arriver mis son plan en action.
    Il sprinta d'un coup vers la porte du refectoire une grosee branche en main et le moment ou il marcha sur le goudron le colosse se mit à sa poursuite. A bout de nerf, Simon se retint de s'attaquer au monstre comme lui disait sa colère et se concentra sur sa course. Arrivé à mi-chemin il s'arreta brutalement et prenant une grande inspiration, se rua sur le monstre, arme levé. Le monstre leva ses deux bras, prêt à lacéré le jeune garçon mais ses griffes ne rencontrèrent que du vide. Il regarda devant lui mais il n'y avait plus personne, se retourna vers la lisière mais n'apperçut toujours pas sa proie. Soudain un bruit métalique sur sa gauche retint son attention. Sa cible venait d'ouvrir une porte pour s'engouffrer dans le pensionat.
    Simon percuta la porte de son épaule, refusant de se retourner de peur que le monstre l'ai suivi de trop près. Celle-ci explosa à l'impact et Simon la referma aussitôt, utilisant son arme pour la bloquer. A peine eut-il le temps de le faire que le monstre se fracassa contre la porte métalique avec un bruit assourdissant. Les gonds ployèrent presque sous le choc mais réussirent à tenir bon, le monstre continua de lacéré en vain la porte de ses griffes, les yeux rivés sur Simon. Un frisson traversa le garçon mais il était content, il avait réussi à rentrer dans le batiment. Il ne restait plus qu'à trouver Marie et à la mettre en sécurité.

    Malgé se regain de confiance, il était maintenant coincé, sans issue dans le bâtiment principal. Il grimpa les marches quatre à quatre pour arriver au premier étage, il n'était plus l'heure de la discretion. Si il y avait un monstre dans la cage d'escalier, le seul moyen de passer serait de l'affronter pour de vrai cette fois. Il arriva au premier étage, d'ordinaire le couloir peint en rose et la lumière qui irradiait des fenêtre donnait à la scène un sentiment de tranquilité, mais la scène actuelle en était loin. Les murs étaient lacérés de petites griffures comme de plus grande et le sol était jonché de cadavre et de sang. Réprimant les frissons de terreur qui le parcourait, Simon recouvrit son nez avec son T-shirt et s'avança lentement mais surement dans le couloir. Il regardait droit devant lui, essayant à tout prix d'éviter les regards vides de ses anciens camarades. Il se sentait oprimé et le sentiment grandissait à chaque pas. A chaque fois qu'il passait devant un des machabés il leur jettais un petit regard et à chaque fois son cœur s'emballait lorsqu'il découvrait que ce n'étais pas Marie. Il s'en voulait de penser ainsi, mais son désir de retrouver Marie saine et sauve était plus fort que son sentiment de culpabilité.
    Il arriva finalement devant la chambre de Marie et trouva la porte entrouverte. Son cœur repris un rythme emballé alors qu'il se battait contre lui même pour ouvrir la porte. Il avait fait tout ce chemin pour en arriver la et maintenant qu'il y était, il avait trop peur de ce qu'il risquait de trouver pour l'ouvrir. Il essaya de prendre une grande inspiration pour se donner courage, mais l'odeur du sang était si forte qu'il failli déglutir. Finalement c'est son épuisement et sa colère qui prirent le dessus. Il en avait marre de se faire attaquer, de ses sentiments horribles qui l'accablait depuis qu'il avait tuer Thibault. Il frappa la porte d'un coup de pied et entra à l'interieur, résolu à affronter tout ce qui pourrait si trouver.
    La chambre était vide et bien rangée, aucun signe de lutte ni même du passage des petites créatures. Elle était dans le même état qu'elle était le jour d'avant, avant que toutes les horreurs frappent l'internat. Simon frappa le mur de colère et s'assit dans le couloir, oubliant completement la scène qui l'entourait. Réflechissant à cent à l'heure il chercha où la jeune fille avait bien put se cacher, convaincu qu'elle allait bien. Sans y penser il rejeta un coup d'oeil à la chambre qu'il voyait pour la première fois.
    - Je ne la pensais pas aussi fifille. Se surpris-t-il à penser.
    Un cri dans la chambre d’à côté le tira de sa rêverie et sans même y penser Simon entra dans la pièce voisine. Il vit Laure, recroquevillé dans un coin de la chambre, une des créatures s’approchant dangereusement d’elle. Simon frissonna de peur pour la jeune fille et lui même, puis abandonnant ses craintes, fonça sur le monstre. Il ramassa une chaise au passage et frappa de toutes ses forces le monstre au niveau de ses jambes. Le choc brisa la chaises en morceaux, certaines échardes allant griffer Laure au avant bras qui protégeait son visage, mais il eut aussi l'effet désiré. La créature s’effondra par terre avant de se retourner vers son agresseur. D'un vigoureux coup de pied au visage, Simon le renvoya au tapis et, agrippant le bras de Laure, l'attira vers lui pour l'entrainer hors de la chambre. D'un virage sec il se propulsa avec la jeune fille dans la chambre de Marie et referma la porte. Il recouvrit la bouche de Laure de sa main pour l'empecher de faire du bruit et attendit, collé contre la porte. Il entendit les pas lourds de la créature tandis que celle-ci chargeait à travers le couloir à la recherche de ses proies disparues. Dans sa hate il n'avait pas remarqué qu'il baillonait toujours la jeune fille en la tenant contre lui, il lacha prise en sursaut, devenant rouge comme une pivoine au passage.
    - Tu n'es pas blessée ? Demanda-t-il à son amie pour esaayer de rompre le silence génant qui prenait forme dans la pièce.
    - Non ça va, répondit elle vexée en ce massant le bras. Tu m'as fait plus de mal que cette chose espèce de sauvage.
    Simon abassourdi ne s'attendait pas à cette réponse.

    - Désolé, se repris la jeune fille tout à coup embarassée. Tu m'as sauvé la vie, merci.
    - De rien, répondit Simon ne sachant plus trop à quoi s'attendre de son amie.

    Puis son objectif lui revint en tête :
    - Tu peux me dire ou est Marie ?
    Laure ne répondit pas et dans le silence, il réalisa enfin ce qui c'était passé.

    - La créature, c’était elle? Demanda-t-il connaissant déjà la réponse.

    Les larmes aux yeux Laure hocha lentement la tête. Simon ferma les yeux et essaya d'encaisser le choc, mais la nouvelle fut trop dur pour lui et il s'affaissa contre le mur, le regard vide sur une des photos de Marie.

    Cinq minutes passèrent ainsi, Laure en larme et Simon le regard dans le vide. Des bruits de pas lourds pouvant se faire entendre de temps à autre dans le couloir. Puis la jeune fille se repris, d'une grande inspiration elle arréta ses larmes et réussi à se calmer.
    - Simon il faut qu'on parte d'ici tout de suite, dit elle d'un ton sans équivoque. Si on reste, on est sur de se faire avoir par ses choses. J'imagine que ceux qui ont réussi à s'en sortir se sont réunis dans une des salles du troisième étage, la porte d'en haut ne peut s'ouvrir qu'avec un code, mais je doute qu'on puisse y arriver vu la quantité de ces monstres qu'il doit y avoir entre nous et eux...
    - Yann et Arthur m'attendent dans notre cachette de toute manière faut que je retourne les voir, répondit Simon en se levant, la lueur dans ses yeux toujours éteinte. Ils pourront peut être nous expliquer un peu mieux ce qu'il ce passe.
    - Tu... Laure hésita avant de continuer, tu ne penses pas qu'ils aient put se faire transformer ?
    - Certain, ils sont forcément dans la cachette, s'obstina Simon. Et aucune chance que ces choses ne la trouve, ils sont trop idiots. Par contre pour sortir on peut plus passer par la sortie de l'internat y a un des monstres qui la garde.
    - Ok, déclara la jeune fille en prenant son courage à deux mains. Suis moi, je nous emmenne jusqu'à la forêt !
    Avant même que Simon n'ait put répondre, elle se leva et observa le couloir. Une fois assurée qu'il n'y avait pas de créature elle partie, le garçon sur ses talon. Ils traversèrent le couloir jusqu'au tournant, Laure après une grande inspiration se pencha pour vérifier qu'aucune créature ne bloquerait leur chemin. Par chance, le chemin était libre. Ils s'y engoufrèrent et se mirent à courir quand un bruit se fit entendre d'une chambre qu'ils approchaient. Violemment, la jeune fille attrapa Simon et le jeta dans la chambre la plus proche, le suivant de près. Oreille contre la porte, elle entendit plusieurs portes s'ouvrirent et des pas lourds. Tremblante elle attendit que les pas s'éloignèrent, mais ceux-ci ne partirent jamais. Ils ne faisait pas beaucoup de bruit mais Laure pouvait entendre le son étoufé de leurs pieds frappant le sol, celui de leurs griffes contre les murs.
    - Au moins, pensa-t-elle pour se rassurer. Il n'y a pas l'air d'avoir de ses petites créatures.
    Malgré ça, elle savait que la situation était désespéré. Les colosses les empechaient de repartir et les combattre était pur suicide. D'un regard elle évalua la chambre, c'était une des chambres des cinquièmes classique. Quatre lits contre un des murs et quatre bureau symétriquement posés à l'opposée de la pièce. Simon c'était assis sur l'un d'entre eux, le regard vaquant. Après avoir fait un tour plus concis de la pièce, elle fut déçu par ce qu'elle avait trouvé. A part une bouteille d'eau qu'elle partagea avec Simon, il n'y avait absolument rien qui aurait put leur être utile dans un combat contre ses monstres. Elle avait beau chercher, elle ne voyait pas moyen de traverser se couloir.
    Elle abandonna sa vaine entreprise et essaya plutôt de s'occuper de son ami mais elle eut autant de succès dans se domaine la. Elle avait envie de crier, de s'en prendre à Simon, de tout casser et elle était coincée la, à quelques mètres à peine des créatures qui avaient tués tellement de leurs amis. A la place, elle pris un grand souffle et regarda par la fenêtre pour se calmer comme à chaque fois qu'elle stressait. Son regard posé sur l'horizon, elle arréta de réflechir et avec un sourire se rappela de ses meilleurs souvenirs, oubliant le présent. Sans savoir combien de temps était passé une idée lui traversa l'esprit, elle traversa la chambre et força Simon à se lever, ramassant les différents draps sur les lits. Simon la regarda avec curiosité alors qu'avec une energie renouvelé elle nouait le linge ensemble, bout à bout. Elle en attacha une extrémité à un des lits et, vérifiant qu'il n'y avait personne dans la cours lança la corde fait maison par la fenêtre. Lorsqu'elle atteint le sol, Laure poussa un cris de joie. Ce fut de courte durée, les bruits dans le couloir reprirent en puissance. Elle força Simon à descendre la corde et le suivit de près. Alors qu'elle passait par dessus, elle entendit la porte exploser, laissant les monstres rentrer dans la chambre. A moitié en tombant à moitié en dégringolant, Laure s'effondra sur son ami. Toujours à terre, ils regardèrent par la fenêtre mais pas un seul des colosses ne vint les chercher. Ils se relevèrent et observèrent leurs environs.
    Maheureusement ils étaient dans la cours intérieur. Ils devaient encore traverser le refectoire et la cours exterieur pour arriver sous la couverture des arbres. Longeant le mur, ils observèrent l'interieur de la cantine. Le soleil commençait à tomber et la lumière diffuse ne leur permettait pas de bien voir à l'interieur mais même sans les details il était évident qu'aucun colosse n'y était. Attiré par le son ils avaient dut tous partir vers le pensionat, songea Laure avec un frisson. Elle traversa la cafeteria discretement et arriva à la porte menant à la cours exterieur, le stress lui montant à la tête elle commença à partir pour la forêt. Une force invisible la tira vers l'arrière.
    Simon en pleine alerte la retenait par la taille d'un bras mais sans l'observer. Il regardait par la fenêtre comme une gazelle voit un lion, sur ses appuis. Près à fuir. Suivant son regard, Laure vit ce que, dans sa hate, elle avait raté. Valentin venait de surgir de la forêt, une claymore en main. Il était en train de parler à une dizaine de monstres et pointa du doigt le dernier étage. Quatre d'entre eux traversèrent le refectoire, passant à quelques metres des adolescents et prirent l'escalier dans la direction qu'on leur avait donné. Valentin quant à lui guida les autres hors de vue de Simon qui pensa deviner leur destination.
    - Ils vont attaquer la ville. Murmura-t-il.
    - Qu'est-ce que Valentin faisait avec ses choses ? Lui demanda Laure complétement abassourdie.
    - Apparemment c'est leur chef. Il faut qu'on se dépèche, on ne sait pas quand est-ce qu'ils vont revenir. Répondit Simon coupant court à toute conversation.
    Il traversa la cours et se réfugia dans la pénombre des arbres, la nuit avait commencé à tomber et Laure failli le perdre de vue. Courant après lui elle se retint de l'inonder de question, ne sachant pas si des monstres rodaient encore dans le coin. Après une courte pause pour vérifier qu'ils n'avaient pas été vu ils repartirent en direction de la cache. Guidant Laure dans le noir ils réussirent à passer les ronces sans problème. Il entra dans le passage et se retrouva soudain nez à nez avec une claymore.
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    Message par Milamber Ven 16 Oct - 19:20

    Yop! Voilà pour moi:

    tira une tête représentant parfaitement la folie

    C'est vraiment pas joli je trouve, peut être à changer. Ceci dit c'est personnel, l'opinion de tristan m'intéresserai.

    que la tension de la rencontre avait failli être diffusé

    Cette partie de la phrase est à refaire, ce n'est pas français.

    Leur ami de toujours, plus faible, plus petit

    Ca fait bizarre de dire "plus faible" alors que selon leur vision c'est un de leurs amis. "Plus petit" oui car c'est une caractéristique physique alors que là "plus faible" a une connotation négative, ce qui ne devrait pas correspondre à leur vision de base de la personne (c'est leur ami après tout).
    Si j'ai bien compris ce que tu voulais montrer dans la description il vaudrait mieux employer soit une description physique: "moins costaud" par exemple (même si je ne pense pas que ça soit utile vu que tu le fais après avec "plus petit"), ou mentale neutre "le moins bagarreur", "le plus calme" etc etc...

    Non ça va, répondit elle vexée en ce massant le bras. Tu m'as fait plus de mal que cette chose espèce de sauvage.

    Très bonne modification.

    Après une courte pause pour vérifier qu'ils n'avaient pas été vu ils repartirent en direction de la cache. Guidant Laure dans le noir ils réussirent à passer les ronces sans problème. Il entra dans le passage et se retrouva soudain nez à nez avec une claymore.


    Un passage tout à fait correct mais ça pourrait être plus fluide au niveau des transitions je pense. Là c'est un peu saccadé.
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    Message par Nelladan Ven 16 Oct - 22:49

    J'ai pas encore tout lu mais voici déjà un début :

    Valentin le rejoignit rapidement et tira une tête représentant parfaitement la folie
    Oui cette phrase est mal dite.

    que le moindre bruit le ferait sursauter
    Tu peux pas mettre du futur ce n'est pas correct. Le moindre bruit l'aurait fait sursauter. Tu dois rester au passé.


    L'éméteur de se bruit n'était autre que Yann
    Il faut changer le début de cette phrase. "ce" bruit.


    L'éméteur de se bruit n'était autre que Yann qui était en pleine observation de quelque chose que Simon n'arrivait pas à voir. Il ne les avaient pas entendu arriver et avait sursauter en criant instinctivement les pires jurons qu'il connaissait. Rapidement ses cris furent recouvert par un autre bruit encore plus sonore

    Ce passage est trop lourd et trop maladroit. Un autre cri encore plus sonore ? Plus puissant à la rigueur.

    Voyant que son ami ne s’arrêtait pas de rire, il lui sauta dessus. Arthur le souffle court réagit trop tard et Yann réussi à enrouler un bras autour de son cou avant qu'il ne commence à se défendre.
    Euh... Ils sont amis ?

    La seule lumière éclairant la pièce était celle passant par la porte. Elle éclairait toute la pièce de manière chaotique
    Répétition de éclairer

    Un peu plus loin dans le même paragraphe, répétition de "donner l'impression."

    Encore plus troublant était sa couleur, si on peut ainsi dire
    La phrase est à reformuler.

    Des vraies comme celles qui ont amené la mort pendant des siècles, des siècles. Des faucheuses de vie qui n’ont aucune autre fonction que la destruction aussi simple que ça.
    Ce passage me saute aux yeux. Valentin m'avais l'air d'un gars assez joyeux et sa façon de parler des Claymores ne colle pas avec son tempérament.

    Et comment vous avez trouver cet endroit ?
    Yann pas parler la France !

    Je suis d'accord avec les dires de Valentin. Sinon de manière générale, le style reste trop alourdi avec les participes présents, et il reste encore pas mal de passages encore maladroits. Mais c'est de mieux en mieux !

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    Message par Foxburrows Mer 21 Oct - 13:41

    A quand la suite des passages lourds à refaire !!!
    (Je travail dur sur ceux la déjà et je commence à prendre de l'avance sur le chapitre 4).

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