par Foxburrows Sam 6 Fév - 19:16
Et le début du récit de Laure (complétement changé et qui va entrainer des gros changements dans le chapitre 3 si vous aimez bien)
- Bon, je vais commencer si personne d'autre ne veut s'y atteler. Annonça finalement Laure qui n'en pouvait plus de cette tension. Après vous avoir laissé Valentin et toi, on est allées dans ma chambre. On y est restées jusqu'au tremblement de terre. Après on est sorti pour que les enseignants puisse s'assurer que personne n'était blessé comme hier soir. On était parmis les premières, mais d'autres sont arrivés peu de temps après, petit à petit depuis les bois ou l'internat pour se mettre en rang. Puis, alors que les professeurs avait enfin réussi à ordonner un peu les rangs, un élève est sorti du bois en courant. On aurait cru qu'il avait vu le diable. Il criait comme un fou des paroles incompréhensibles et même les enseignants n'arrivaient pas à le calmer. Il se débattait comme un fou dans les bras de Mr Trombes.
C'est la qu'ils ont commencé à arriver. Il y en à d'abord eu deux, des monstres hideux et gigantesques à la peau grise. Mr Trombes n'a même pas eu le temps de réagir, il est mort avant même de comprendre ce qu'il se passait et le petit sixième qu'il tenait dans ses bras aussi...
Les mots se bousculaient dans la bouche de Laure alors qu'elle racontait son histoire. Les larmes avaient commençaient à couler, mais elle ne semblaient pas pouvoir s'empecher de continuer. Simon et Yann la regardèrent, interdit alors qu'ils étaient forçaient de s'imaginer toutes ses terribles images qu'elle avait vécu.
- Tout le monde à paniqué en même temps, les enseignants autant que nous. J'ai saisi Marie par la main et j'ai couru droit vers la sortie de l'internat, comme la plupart des autres. On entendait des cris derrière nous, mais je n'ai pas osé me retourner. Je me contentais de courir vers la sortie. Puis soudain la main de Marie m'a tirée vers l'arrière, me forçant à m'arreter. Je me suis retournait et la... Je ne sais pas ce comment mais petit à petit des élèves commençaient à se transformer en ces monstres. Marie m'a pointé du doigt quelque chose par terre, des petites créatures encore plus ignobles que les grosses courraient entre les jambes des gens et les attaquaient. Elles étaient bien trop rapide pour qu'on réussissent à fuir.
J'ai recommencé à courir mais cette fois vers les chambres. Quelques un nous ont suivi, mais la plupart ont continué vers la sortie. J'espère qu'ils ont réussi à s'enfuir.
De notre côté, on avait décidé de ce cacher dans sa chambre. On a traversé le batiment sans faire de pause jusqu'à sa porte, mais elle tremblait trop pour l'ouvrir.
Laure s'arréta dans son récit et regarda les deux garçons face à elle avec une expression de défi.
- Elle tremblait de fatigue pas de peur ! Dit-elle sur la défensive, puis quand elle vit que les garçons ne rémettait pas ses mots en question elle continua. Du coup, c'est moi qui est ouvert la porte.
Cette dernière phrase avait était prononcé comme une confession et brisa quelque chose chez Laure. Son visage était à présent hanté, alors que la jeune fille était tiraillée entre la honte et la culpabilité. Sa lèvre commença à trembler, puis tout le reste de son corps alors que la jeune fille craquait. Elle se mit à pleurer sans retenue et à marmonner dans son souffle des paroles incompréhensibles. Les deux garçons se dépéchèrent à ses côtés et Laure s'accrocha au T-shirt de Yann et y enfouit le visage. Simon lui posa la main sur le dos, il se voulait réconfortant mais ne voyait pas ce qu'il pouvait faire pour réduire son chagrin. Puis il comprit enfin les paroles qu'elle n'avait pas cessé de prononcer.
- C'est de ma faute, elle est morte à cause de moi. C'aurait du être moi.
Une vague d'empathie submergea Simon et il ne put s'empecher de prendre son amie dans ses bras. Yann, de même recouvrit la jeune fille de ses bras et dans cette position, les deux garçons s'abandonnèrent eux aussi à leurs sentiments. L'éclat fut aussi puissant que rapide. Laure repoussa les garçons alors que ses larmes s'arretaient de couler et les trois retournèrent à leur place. Ils ne dirent pas un mot sur ce qui venait de ce passer et même s'ils en avaient eu envie ils n'en auraient surement pas était capable. Mais ils se sentaient tous beaucoup mieux, comme si un poid surleurs épaules s'était allégé. Il n'avais en rien disparu et il ne disparaitrait surement jamais, mais il était maintenant supportable.
Laure prit une grande inspiration et avec une résolution nouvelle repris son histoire.
- J'ai ouvert la porte et Marie m'a poussé dedans. Elle a claqué la porte et l'a fermé à clef, m'empéchant de sortir. Elle avait remarqué quelque chose que j'avais raté, un bruit de racclement qui se faisait de plus en plus menaçant. Juste après qu'elle eut fermé la porte à clef, je l'ai entendue crier. J'ai essayé de défonser la porte, mais je n'ai pas réussi. Finalement, je me suis effondré de fatigue devant la porte.